Les avis sont partagés quant au niveau des épreuves d'arabe. C'était hier dimanche que le coup d'envoi officiel des épreuves nationales du baccalauréat pour l'année scolaire 2015-2016 a été donné par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, depuis la wilaya de Tlemcen au niveau du lycée «Medjaoui El Hebri», dans la ville de Remchi. En effet, c'est là où il a été procédé à l'ouverture des enveloppes contenant les sujets de l'épreuve de la matinée en présence du wali, Saci Ahmed Abdelhafidh. Au-delà de l'information officielle, qu'en est-il au niveau des lycéens et lycéennes quant à leurs «feelings» après les premières épreuves de ce «sésame» pour l'avenir de leurs études? L'Expression s'est ainsi déplacé à la rencontre des candidats et candidates du lycée Taâlibya (Hussein Dey-Alger) pour recueillir quelques impressions, douloureuses ou joyeuses, que dégageaint les mines de nos lauréats. Mitigées sont-elles, avons-nous constaté, au vu de leurs réponses qu'on a réussi à «capter» en quelque sorte à travers un gazouillis de voix et avis divers que tout un chacun voulait faire parvenir à travers la presse, qui à ses parents, qui à ses amis ou voisins, voire même à leurs profs... Joyeuse était quand même cette ribambelle colorée de lycéens dont nombre d'entre - eux, réservés n'ont pas voulu communiquer leur identité par pudeur. Ils ont su raviver nos souvenirs d'adolescents, nos craintes d'antan, le rythme battant de nos artères, ceci en faisant parcourir un frémissement le long de notre dos...Qui d'entre-nous, anciens candidats à ce fameux baccalauréat, n'a-t-il pas vécu ces moments forts d'émotion, de peur, d'appréhension pleins de questionnements sur foule de sentiments de l'heure. Pour revenir aux lauréats approchés par L'Expression, les avis sont partagés entre «difficiles, moyens, espoirs, joie, cool...». Les réponses allaient bon train provoquant parfois des avis différents, selon, à notre avis, les capacités de tout un chacun, d'appréhender les sujets. La matinée d'hier était consacrée à la «langue arabe» dans son aspect fondamental, laquelle langue est du reste l'expression motrice de toutes les matières. Il y a lieu de souligner que les directives de la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit, sont strictement appliquées et l'entrée de personnes étrangères au staff d'encadrement, y compris la presse, dont notre journaliste qui a été invité à attendre (en vain) le chef de centre d'examen à l'extérieur de l'établissement. A l'échelle nationale, 818.518 candidats subiront jusqu'au 2 juin prochain, ces épreuves au niveau de 2561 centres, supervisés par 160.000 encadreurs. La correction des copies sera confiée à 55.000 enseignants alors que les résultats ne seront connus que vers la fin juin et début juillet.