Intervenant comme chaque année par un rapport sur la lutte antiterroriste, le département d'Etat américain n'a pas manqué de saluer l'engagement de l'Algérie se basant sur des résultats probants enregistrés régulièrement par l'ANP. Ainsi dans son rapport annuel de 2015 sur la lutte antiterroriste dans le monde, le DEA encense «la vision algérienne globale de lutte contre le terrorisme et les efforts consentis par les Hautes Autorités, depuis plus de deux décennies, dans le traitement efficace de cette menace». Dans ce même rapport il est souligné que «l'Algérie demeure un partenaire important dans la lutte conte le terrorisme». C'est ce qu'avait d'ailleurs indiqué la représentante diplomatique des USA en Algérie Joan Polaschik dans un entretien exclusif à L'Expression. Dans ce document, le département d'Etat américain soutient l'expérience de l'Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et les efforts qu'elle consacre à ce sujet. Non sans avoir mis en exergue la stratégie adoptée dans ce sens, relative à la maîtrise de l'information et du renseignement opérationnel. Le rapport rappelle aussi «le plan de prévention et de sécurisation des frontières, dans la poursuite de sa lutte contre cinq organisations terroristes, telles qu'Aqmi, Al Mourabitoun, le Mujoa, Daesh et Ansar Acharia». A ce propos, le DEA souligne «des cellules, pour la majeure partie, de ces groupes ont fait état de leur allégeance à Daesh, mais qu'elles comptent un nombre très réduit d'éléments». Le rapport sensible aux détails, notamment quand il s'agit de la lutte contre le terrorisme rapporte «des efforts ont également été menés pour raffermir le dispositif sécuritaire de proximité et de surveillance et de la politique de non-concession envers les prises d'otages par les groupes terroristes, d'où l'absence de toute référence aux enlèvements par des groupes terroristes durant toute l'année 2015». Mais pas seulement puisque le rapport intervient également pour indiquer que «la stratégie algérienne, qui se fonde par ailleurs sur le rejet de toute coalition ou alliance contre Daesh, au nom du principe de non -intervention dans les affaires intérieures des autres Etats, a pris activement en compte d'autres formes de lutte contre ce groupe terroriste, à travers notamment l'adoption de mesures de prévention, de sécurité et de participation, comme le montre l'intérêt que l'Algérie a accordé au processus de Washington de lutte contre l'extrémisme violent et la contribution substantielle au débat sur ce phénomène, à travers l'organisation à Alger d'une conférence internationale sur la déradicalisation». Pour les USA «les mesures prises par l'Algérie en ce qui concerne les mises en garde contre les fatwas émanant de l'étranger, la mise en place d'un organe national de lutte contre la cybercriminalité, la préparation du lancement d'un observatoire sur l'extrémisme violent et d'une institution nationale de la fatwa, la mise en conformité de la législation nationale avec les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU ainsi qu'avec les recommandations du Gafi, l'adoption de nouvelles dispositions concernant la garde à vue, la restructuration du DRS-Scorat-Scaat et le renforcement sécuritaire des frontières dans la lutte contre le crime, notamment en ce qui concerne le blanchissement d'argent, une autre forme d'efforts indique le document du DEA surtout quand il s'agit de la coopération internationale, souligne-t-il dans ce sens. Il est précisé en ce sens que «la coopération engagée dans le domaine sécuritaire, comme la coopération avec la Tunisie, la médiation dans le conflit malien, l'appui au processus politique de paix en Libye», sont autant d'efforts qui favorisent l'engagement de l'Algérie dans la lutte contre toute forme de criminalité, surtout que les engagements de l'Algérie sont palpables à tous les niveaux à ce titre le rapport souligne encore «dans le cadre de sa stratégie de lutte antiterroriste, et en reprenant une déclaration du ministre tunisien de la Défense «l'Algérie assure la formation des forces spéciales de la Tunisie pour la sécurisation des frontières sur la base d'un accord bilatéral». C'est en somme, ce qui résume en un sens la détermination de l'Algérie dans sa lutte contre les bandes criminelles. Les bilans de l'année 2016 sont plus convaincants sur la volonté de l'Algérie à combattre le terrorisme et son financement. Un bilan positif fruit des opérations militaires ciblées menées avec une grande précision et un grand professionnalisme par l'Armée nationale populaire