La veillée mortuaire tenue, à l'occasion du 40e jour de la disparition de Med Tahar Lamara, ancien PG de Blida, a été l'occasion pour les magistrats de la cour de Blida menés par Seddik Touati, président et Hamid Sahel, frais PG, d'évoquer l'action du défunt. Côté ministère, outre Ali Sahraoui, l'inspecteur général, on a noté la présence des Azrou Aoudia, le directeur des magistrats, Daouadi et Me Moussa qui représentait le bâtonnier de Blida. Les autorités locales, les walis de Tipasa et Blida en tête, ont eu l'occasion de manifester leur sympathie à la famille de Lamara, décédé à la suite d'un arrêt cardiaque dans la nuit de vendredi à samedi 25-26 décembre 2004. Bien sûr, tout ce beau monde n'a pas manqué de revenir sur les qualités, les très hautes qualités de cet homme exceptionnel, de ce magistrat hors pair, ce meneur d'hommes et de et qui avait un but précis : «Servir la justice qui n'a peur de personne», avait-il à répéter à ses pairs. Sahel, ce jeune PG qui le remplace depuis mercredi 2 février 2005, sait que la tâche est ardue mais, il sait aussi que la cour de Blida malgré l'immensité de sa composante (neuf tribunaux sur deux wilayas) demeure une cour comme une autre où seuls le travail, la disponibilité, l'engagement sont permis. Lamara est mort, le parquet général de Blida vit. Et pour sa mémoire, le succès est souhaité. «Il nous a appris à nous connaître, nous, magistrats de Blida», a lancé les larmes aux yeux, Mme Yasmina Aït Hamlet, présidente de chambre.