Chaque année en cette fin d'été et avec l'approche de l'automne, le temps se corse. Des averses violentes, rapides, causent des dégâts dans des villes construites dans des lits d'oued à l'image de la ville de Bouira, une partie de la Zhun de Sour El Ghozlane, la ville de Bechloul pour ne citer que ces cas. Les premières pluies qui se sont abattues sur Bouira et ses alentours ont, comme nous l'avons prédit, causé de sérieuses perturbations à travers les rues de la ville. Ces averses automnales se sont accompagnées de grêlons de la taille des billes. La situation a amené les automobilistes à se refugier pendant plus d'une demi-heure sous les arbres le long des routes. Des boulevards se sont transformés en l'espace de quelques minutes en véritables oueds. C'est le cas du rond-point du quartier Harkat, à la sortie vers l'autoroute par le coté ouest. Les eaux pluviales se sont déversées et ont obstrué la circulation. La cause essentielle demeure l'obstruction des avaloirs et des voies de dégagement des eaux pluviales. La tendance à jeter toutes sortes de détritus dans les oueds et l'absence de décharges dans certaines communes est une autre raison à l'origine des inondations. La même scène était vécue au centre-ville, en aval du pont Sayah et du pont qui relie l'est de la ville à la partie ouest. Les passants ont eu toutes les difficultés à se déplacer au milieu de mares d'eau boueuse. Même si au moment où nous mettons sous presse aucun dégât notable n'était annoncé, la Protection civile a effectué en l'espace d'un été une mise en alerte unités en une heure, une dizaine de sorties, surtout que les averses dureront jusqu'à la nuit, selon un bulletin météo. A la périphérie aussi et sur l'axe autoroutier, la circulation a connu des bouchons sur plusieurs kilomètres en raison de cette dégradation mais aussi à cause des travaux. La situation a obligé les usagers à prendre des voies par Aïn Turk, la RN 5 pour fuir les longues files visibles de loin.