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Un temps ignoré
AOUEL MOHARREM
Publié dans L'Expression le 03 - 10 - 2016

Les musulmans qui ont abdiqué le savoir s'en remettent aux autres pour segmenter leur temps
«Les hommes t'interrogent au sujet de l'Heure. Dis: Dieu seul la connaît.» «Qui donc pourrait te renseigner? Il se peut que l'Heure soit proche!» (Coran: Sourate 23 verset 63)
Aujourd'hui 3 octobre 2016 est aussi le 1er Moharrem 1438. Cet événement comme les précédents se passera d'une façon clandestine, rien à voir avec le temps grégorien qui pour la cause a créé deux événements: l'invention d'un Père Noël et la naissance du Christ un 25 décembre, alors que l'on s'accorde à penser qu'il serait né en été. Mais ce n'est pas important, on fêtera de même la Saint-Sylvestre, de l'an 1 il y a 2016, alors que là aussi les calculs d'un certain moine obscur, Denys le Petit, montrent que le Christ serait né 5 ou 6 ans avant la date qu'on lui a assignée depuis la décision du pape Grégoire... Ces «nouvelles années» qui commencent à des abscisses de «temps différents» sont une pure création de l'homme, car le temps se joue des petits accommodements de l'homme qu'il soit religieux ou laïc, scientifique ou capitaliste. Nous allons décrire les différentes appréciations du temps.
Qu'est-ce que le temps?
En ce début de millénaire, le temps est mesuré avec un précision diabolique. Il n'a jamais, cependant, été aussi insaisissable Ce début du XXIe siècle, dans les sociétés occidentales et par contagion dans les sociétés orientales, a vu la disparition des rites de passage qui se font de plus en plus rares. Rien ne vient plus marquer le passage entre l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte. Vieillir est dévalorisé. Dans les sociétés traditionnelles, l'âge de la sagesse était valorisé en ce qu'il était le gardien et la mémoire des traditions. La tradition, par le biais de la transmission, devenait presque éternelle. Aujourd'hui, tout est différent. Chacun de nous mourra. Loin de pouvoir tuer le temps, c'est lui qui nous dévore. Chacun sait constamment qu'un moment doit survenir où il n'y aura plus d'avenir; le présent s'efface devant le passé... Le temps nous est donc compté, nous n'avons qu'une part plus ou moins épaisse en termes de durée, mais une part finie. C'est pourquoi toute évocation du temps est chargée d'angoisses, de spleen, de fantasmes, d'espérances, voire aussi de résignation. Cette nostalgie est une constante de la nature humaine. Nous voulons nous révolter contre la mort, en pensant au paradis, à la réincarnation, à procréer pour laisser une trace de nous-mêmes sur terre.
Le temps nous affecte sans cesse, nous voudrions nous arrêter, et le regarder couler; peine perdue, nous sommes inexorablement dans le temps. Nul ne peut l'arrêter à l'aide d'un feu rouge, ni le suspendre à un portemanteau. Y a-t-il un début et une fin du temps? Le temps est-il rigide ou élastique? Le temps est toujours là, autour de nous, inexorable, silencieux, imperturbable dans cette feuille qui tombe, dans ce mur qui s'écaille, dans cette bougie d'anniversaire qui s'éteint, dans ces rides sur le visage de notre mère. Les traitements et crèmes de toutes sortes n'arrêtent pas le cours inexorable, mais donnent l'illusion factice de la jeunesse, c'est-à-dire l'impossible arrêt du temps. Un système ordonné à une entropie minimale. Avec le temps, l'entropie ne fait que croître, la vieillesse et la mort sont donc une augmentation du désordre de l'organisme. Ceux qui vivent vieux, arrivent à contrôler la cinétique de détérioration des cellules, c'est-à-dire en définitive, à freiner l'augmentation rapide et désordonnée de l'entropie.
Bien sûr, on peut tenter de définir le temps: dire qu'il est ce qui passe...quand rien ne se passe; qu'il est ce qui fait que tout se fait ou se défait; qu'il est l'ordre des choses qui se succèdent; qu'il est le devenir en train de devenir; ou, plus plaisamment, qu'il est le moyen le plus commode qu'a trouvé la nature ou Dieu pour que tout ne se passe pas d'un seul coup. Le temps est subjectif, il ne s'écoule pas uniformément, le temps psychologique est un caoutchouc, il a ses rythmes et variations. Le temps de l'ennui est interminable, celui de la joie est intense et très bref. Comment concilier les deux temps? Ne peut-on pas dire, alors, que le bonheur, c'est une contraction du temps de l'ennui, et une dilatation de celui de la joie?
«Dans la vie quotidienne, écrit Le physicien Etienne Klein, le temps qui passe évoque le vieillissement, la mort. Nous avons l'impression que c'est le temps qui est responsable du vieillissement. Si l'on en croit la physique, le temps et le changement ou, si vous préférez, le temps et le devenir, sont deux choses différentes. Le temps est représenté dans les équations comme une entité dont la nature ne change pas au cours du temps... Ainsi, ce n'est pas le temps lui-même qui nous fait vieillir, mais ce qu'il advient en nous à mesure qu'il passe: les phénomènes biologiques, l'usure cellulaire, D'abord, ce que les physiciens appellent le «cours du temps», qui est le fait que le temps passe. Il est tel qu'on ne peut pas retrouver dans le futur un instant qu'on a déjà traversé dans le passé. La seconde est la «flèche du temps» qui est le fait que les choses changent de façon irréversible. Elle empêche qu'un système retrouve dans le futur un état qu'il a déjà connu dans le passé. La flèche du temps ne doit pas être confondue avec le cours du temps.»(1)
Le temps de la science
Depuis les années 20 du siècle dernier, les scientifiques sont convaincus que l'univers a vu le jour à partir du néant à la suite d'une explosion reconnue sous le nom de ́ ́big-bang ́ ́. En deçà du big-bang qu'y avait-il? Ici, honnêtement, la science ne sait plus que balbutier, et parle en termes pittoresques de «soupe primitive». En d'autres termes, la science tente de nous expliquer comment l'Univers a vu le jour après le «mur de Planck», soit 10-43 seconde, avant c'est pour la science, le mystère, d'autant qu'elle est incapable de nous expliquer-est-ce bien son rôle?- pourquoi cette chaîne causale des événements. Nous pouvons comprendre que l'Univers a eu une histoire. Est-ce à dire qu'il a eu un début? Est-il apparu dans un temps, lui, préexistant, ou bien son émergence a-t-elle été contemporaine de celle du temps? Le temps de la physique est réputé uniforme et ne dépend pas de nous. Depuis 1967 l'étalon est la seconde définie comme la durée de 9 192.631.770 périodes de l'onde électromagnétique émise ou absorbée par un atome de césium 133 lorsqu'il passe d'un niveau d'énergie à un autre «C'est cette seconde, écrit Jonathan Martineau, qui soutient maintenant l'ensemble de l'armature du temps social mondialisé contemporain. Internet, le système GPS global, le trafic aérien et les transports commerciaux, les marchés mondiaux, la finance globalisée, le monde des médias et des communications, les structures politiques officielles; nos institutions contemporaines fonctionnent à partir de ce régime de temps atomique globalisé qui quadrille non seulement la vie civile et économique et nos rapports sociaux, mais qui vient aussi s'immiscer jusque dans les plus profondes occurrences de nos vies quotidiennes, de nos actions et comportements, des rapports au temps de notre vie psychologique (...)» (2)
Il y a au moins deux sortes de temps: le temps physique, objectif, celui des horloges, et le temps subjectif, celui de la conscience. Le premier est censé ne pas dépendre de nous, il est réputé uniforme et nous savons le chronométrer. Le second, le temps que l'on mesure de l'intérieur de soi, dépend évidemment de nous et ne s'écoule pas uniformément: sa fluidité est même si variable que la notion de durée éprouvée n'a qu'une consistance très relative. A l'instar du fleuve, le temps a un cours: il s'écoule inexorablement du passé vers l'avenir. Le principe de «causalité» indique qu'une cause ne peut qu'être antérieure à ses effets, de ce fait, on impose au temps d'avoir une direction à moins de remonter le temps...Admettre le modèle du big-bang, pour un physicien, c'est reconnaître l'impossibilité d'extrapoler indéfiniment vers le passé à l'aide des lois de la physique.
Le temps social et le temps de l'asservissement à la productivité
Que ce soit par le chemin de l'impasse philosophique ou celui du constat empirique des changements sociohistoriques des régimes de temps, on arrive à une thèse qui structure mes travaux: le temps est fondamentalement une pratique sociale. (...) Les premiers calendriers apparaissent déjà dans les civilisations anciennes de Mésopotamie, on les retrouve aussi chez les Egyptiens, et en Chine bien sûr où l'association calendaire luni-solaire date au moins du temps de la dynastie Shang. Il semble que leur émergence historique soit reliée à trois choses en particulier: les pratiques d'ensemencement des terres, la gestion des surplus agricoles, et l'appropriation d'une prérogative de dire le temps par les élites politiques et/ou religieuses. On commença par conséquent à calculer les cycles lunaires. (...) Dans notre régime de temps contemporain, c'est le pouvoir du marché qui se trouve systématiquement renforcé et reproduit. (...) Les premières horloges font leur apparition en Europe de l'Ouest autour de l'année 1300, et leur utilité sociale, est d'abord de sonner le début et la fin des journées de travail salarié dans certains secteurs économiques (...) Le temps horloge est une variable indépendante. Le véritable «envol» du temps horloge se produit en effet avec l'avènement des marchés capitalistes en Occident. (...) Sommairement, dans un marché capitaliste, pour savoir combien vaut une marchandise, le marché doit pouvoir calculer le temps de travail requis pour la fabriquer et valider ce temps, dans l'échange, selon les normes de temps de travail socialement nécessaire (...) L'hégémonie du temps abstrait, c'est le récit de notre dépossession du temps et de la soumission de nos temps concrets aux diktats du temps abstrait de la valeur capitaliste. (...)» (2)
Le temps dans les religions
L'idée que la création de l'Univers est le fruit du hasard et non le résultat d'une conception volontaire pose problème. Cependant, certains scientifiques parlent de «principe anthropique» qui stipule que tout ce qui existe dans l'Univers, jusqu'au plus petit détail, est soigneusement arrangé pour rendre la vie humaine possible. D'autres, s'en tiennent au hasard. Pour les croyants, il est erroné de penser que l'Univers ait été créé en vain. Il est dit dans le Coran: «Je n'ai pas créé le ciel et la terre et tout ce qu'il y avait entre ces deux éléments sans aucun but. C'est l'opinion que tiennent les mécréants.»
Pour les juifs, la date fondamentale est celle de la création d'Adam et Eve, fixée en l'an 5767 avant l'année 2009. Selon le judaïsme, le temps est créé par Dieu. Dans le livre de la Genèse (chapitre 1), Dieu a créé, non seulement le monde entier, mais également le temps et toute sa structure: une semaine de sept jours, un mois de dix-huit jours et une année de douze ou treize mois. Dieu a créé le temps, et c'est dans le temps et par le temps dont Il dispose souverainement qu'Il crée tout son ouvrage, c'est-à-dire l'Univers et, en particulier, l'homme. D'où l'importance accordée dans le récit de la Genèse au temps de la création, émergeant d'un monde chaotique, le tohu bohu. Le temps y est considéré comme cyclique. Ainsi, la célébration de la Pâque actualise cette fête chaque année. De même, l'étude de l'Ecriture accentue l'actualité de l'histoire biblique.
Dans le christianisme et pour saint Augustin, les événements sont les filins tissés de l'étoffe du temps. «Qu'est-ce donc que le temps? Si personne ne me le demande, je le sais; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus.» Voilà ce qu'en pensait saint Augustin. À l'heure où st Augustin a rédigé ses Confessions, il y a tout lieu de penser, que pour se repérer dans le temps, il avait à sa disposition un cadran solaire, un sablier, peut-être même une clepsydre.
Pour les musulmans l'Hégire est un évènement qui marque le point de départ du calendrier musulman ou hégirien. Ce calendrier est fondé sur 12 mois lunaires, de 29 à 30 jours chacun. La tradition - fixée plus tard par le calife Omar - veut que les premiers départs aient eu lieu le 16 juillet 622. Cet épisode marque le début officiel de l'islam comme religion et comme communauté. La célébration du Nouvel An musulman, ou Raas Assana, ne rencontre qu'un écho limité, Dans l'islam, il faut souligner que les cinq fondements (arkane) de l'Islam segmentent pour le croyant le temps au temps. En effet, la ́ ́chahada ́ ́ (déclaration de foi) est censée être répétée tout le temps, la prière est accomplie cinq fois par jour, le jeûne (Ramadhan) est exigé une fois par an, la ́ ́zakat ́ ́ (don proportionnel aux biens) distribuée une fois par an, enfin le pèlerinage (Hajj) à La Mecque une fois par an à une période bien déterminée
Le professeur Mohamed Arkoun dans une de ses conférences s'interrogeait sur le rapport de la vérité au temps dans le Coran, il écrit: «....Mais au temps coranique constitué par le temps fini de la vie terrestre totalement articulé au temps infini de la vie éternelle, le temps céleste servant ainsi de cadre et de référent obligé au temps terrestre en tant que durée vécue. Le temps coranique est un temps plein: chaque instant de la durée vécue est remplie par la présence de Dieu actualisé dans le culte, la méditation, la remémoration de l'Histoire du Salut, la récitation de la Parole révélée, la conduite éthique et légale conforme aux «ahkam».»(3)
Enfin pour Carl-Albert Keller, l'expérience naturelle du temps est déterminée par l'observation du mouvement des astres. Cette expérience est universelle, elle est la même pour tous les humains, sans distinction de culture ou d'habitat. Dans le bouddhisme comme dans l'islam, l'expérience religieuse du temps contraste radicalement avec la perception spontanée du temps cyclo-linéaire. Dans l'expérience bouddhique, le temps n'existe pas au niveau de la vérité véritable, mais en vertu de la doctrine de la vacuité de toutes choses, le temps est, tout en étant inexistant, intégré au temps cyclo-linéaire de la vérité d'usage courant. Dans l'expérience islamique en revanche, le temps ordinaire, cyclo-linéaire, est ramené à son origine divine où, dans l'intimité de l'être divin, il est ponctuel et atemporel. (...) Y a-t-il des passerelles qui conduisent du temps ordinaire au non-temps de l'expérience religieuse? Il y en a: ce sont les actes religieux réguliers, les rites, les cultes qui égaient à des moments précis le déroulement monotone du temps cyclo-linéaire. Toutes les traditions religieuses connaissent l'acte religieux qui est passage de la vérité de surface à la vérité véritable, passage du temps cyclo-linéaire au non-temps de la vérité ultime.»(4)
Le retour en force du religieux fait, les calendriers d'origine religieuse ne sont pas près de mourir. Les calendriers ont su créer et enraciner des fêtes, des coutumes et des valeurs d'une intensité et qualité extraordinaires. Les musulmans qui ont abdiqué le savoir s'en remettent aux autres pour segmenter leurs temps. Et dire que Haroun ErRachid offrit à Charlemagne une clepsydre, la première horloge au monde! Charlemagne n'avait que des slouguis à lui offrir!C'était au temps où la civilisation musulmane rayonnait à l'ombre du savoir.
1.http://www.quebecscience.qc.ca/magazines/articles/9258dcee50a547dff6c487dc9cf00a14aa6.pdf
2.J. Martineau http://raisons-sociales. com/articles/temps-social-modernite-et-capitalisme/
3.M.Arkoun: Islam dans l'histoire: Maghreb-Machrek.p.5-24, n°102. (1983).
4.Carl-Albert Keller http://www.carl-a-keller.ch/temps_dans_les_religions.php


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