Hamid Grine réfute un quelconque favoritisme entre le public et le privé Le ministre de la Communication qui réfute un quelconque favoritisme entre le public et le privé révèle une baisse du volume de la publicité publique de 65% en 2015 et 2016 en raison de la crise économique mondiale. Public ou privé, chez Hamid Grine il n'y a aucune différence! Les clivages qui ont existé entre les deux secteurs ne sont en effet plus d'actualité. Pour preuve, il révèle que «la presse privée bénéficie de 90% de la publicité distribuée par l'Anep, tandis que la part de la presse publique est de moins de 10%». Le ministre de la Communication qui réfute de ce fait un quelconque favoritisme entre le public et le privé révèle, toutefois, une baisse du volume de la publicité publique de 65% en 2015 et 2016 en raison de la crise économique mondiale. «Le volume de la publicité publique a reculé de 65% entre 2015 et 2016 du fait de la crise économique mondiale», a indiqué Hamid Grine. Le ministre qui répondait à la préoccupation d'un député de l'Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre d'une séance plénière consacrée aux questions orales sur les critères de distribution de la publicité publique par l'Agence nationale d'édition et de publicité (Anep), a mis en avant le fait que cette baisse des recettes publicitaires est une tendance mondiale. Néanmoins, même si aucune différence n'est faite entre le public et le privé dans la distribution de la publicité, le ministre de la Communication a quand même réussi à mettre de l'ordre dans ce grand «souk». Il a eu le courage de s'attaquer aux «rentiers» de la presse nationale. Ils les a publiquement dénoncés puis menacés avant de leur couper les «mamelles» publicitaires qu'ils siphonnaient, alors que beaucoup de titres n'étaient même pas distribués. Il les a mêmes obligés à payer leurs dettes exorbitantes qu'ils traînaient depuis des années chez les imprimeries. Ce qui a permis de réduire considérablement le nombre de titres laissant la place aux professionnels des médias. Hamid Grine a cependant assuré qu'il «n'interviendra pas dans la gestion des entreprises médiatiques». Mais il rappelle que son souci principal et l'axe de son action est «la protection des journalistes». Il faut dire que Grine s'est impliqué personnellement dans l'amélioration des conditions de travail des journalistes. Il a maintes fois appelé les directeurs de journaux à régulariser la situation socioprofessionnelle de leurs journalistes, déplorant que des journalistes dans le secteur privé exercent sans contrat de travail ni couverture sociale. En parallèle, il a réaffirmé l'importance pour les journalistes d'observer le professionnalisme. «Cela implique le respect de la vie privée des individus, l'intégrité, la précision, l'objectivité et le bannissement de la diffamation sans pour autant s'interdire la critique qui est garantie en Algérie dans le cadre de la liberté d'expression», a-t-il conclu en mettant en avant son fameux cercle vertueux... Autorité de régulation de l'audiovisuel «Les textes réglementaires ont été promulgués» Lors de son oral à l'APN, le ministre de la Communication est revenu sur l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav), et son champ d'action. Il a dans ce sens mis en avant que cette autorité n'était pas une coquille vide du fait que le gouvernement a promulgué les textes réglementaires qui permettent à cette autorité d'accomplir ses missions, notamment a-t-il expliqué, le cahier des charges régulant les activités des chaînes de télévision. Il a rappelé à ce titre que cinq chaînes seulement avaient des bureaux accrédités en Algérie. Le ministre de la Communication a tenu à conclure son intervention en s'inclinant à la mémoire du défunt Lyès Hamdani, ancien directeur du journal francophone Horizons, décédé jeudi dernier.