Selon le ministre, à l'horizon 2030, plus de la moitié des échanges interrégionaux de gaz concerneront le GNL. Présidant, hier à Milan en Italie, la conférence sur la promotion du gazoduc Galsi qui s'est ouverte dans la capitale lombarde et à laquelle ont participé quelque 150 opérateurs étrangers, M.Chakib Khelil a souligné l'importance de ce projet qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique mise en place par l'Algérie et qui a pour vocation de répondre aux évolutions du marché énergétique mondial et européen en particulier. «L'Algérie a anticipé sur les besoins futurs de l'Europe en envisageant la réalisation de deux importants gazoducs la reliant directement à l'Europe», a précisé le ministre en mettant l'accent sur la nouvelle étape de développement du projet Galsi qui a été franchie avec la signature des lettres d'intention de vente et d'achat de gaz naturel avec les partenaires européens. Dans son intervention, M.Chakib Khelil a rappelé les caractéristiques techniques du projet, sa viabilité ainsi que les avancées technologiques connues dans le secteur gazier. Une réalité qui coïncide selon les observations faites par les experts de l'Agence internationale de l'énergie, avec une demande de plus en plus progressive sur le gaz par, notamment un rapport aux autres sources d'énergie. Le ministre, qui a rappelé l'importance des contrats à long terme pour la stabilité des fournisseurs extérieurs, a insisté sur la nécessité de conjuguer les efforts pour renforcer le pont énergétique que l'Algérie s'apprête à construire entre les deux continents. «Il nous appartient désormais d'oeuvrer ensemble pour la concrétisation de ce projet qui permettra de renforcer le pont énergétique entre l'Algérie et l'Europe et de contribuer durablement à la sécurité des approvisionnements de l'Europe» a-t-il expliqué. M.Khelil a souligné, par ailleurs, qu'à l'horizon 2030, plus de la moitié des échanges interrégionaux de gaz concerneront le GNL (gaz naturel liquéfié) contre 30% actuellement. Néanmoins, il a indiqué que les marchés à long terme qui accompagnent l'expansion du GNL souffrent d'un manque de liquidités. La disponibilité du GNL, implique selon lui, des investissements lourds et de longs délais d'amortissement.