L'Ecosse a brandi samedi, de nouveau, son intention d'organiser un référendum pour son indépendance du Royaume-Uni, plaidant pour le renforcement de ses liens avec l'Union Européenne, après avoir voté majoritairement contre le Brexit (retrait britannique). La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a réitéré, lors du congrès du parti national Ecossais (SNP), son intention d'organiser un référendum séparatiste, dans le cas ou le gouvernement persistait sur son choix pour un Brexit dur, et a exprimé sa ferme volonté de renforcer les liens de l'Ecosse avec l'UE. Mme Sturgeon avait déclaré, qu'elle ne pouvait pas faire confiance à l'équipe désignée par Londres pour mener les négociations sur le Brexit avec Bruxelles, citant nommément le ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson et celui du Brexit, David Davis. Elle reproche à cette équipe d'avoir opté pour un Brexit dur, visant un total retrait de l'UE, y compris du marché unique, alors que l'Ecosse a de grands intérêts avec ce bloc, invitant les Européens à envisager davantage d'affaires chez les Ecossais. Elle a annoncé un projet pour renforcer les liens commerciaux de l'Ecosse avec l'UE, dont la mise en place d'une chambre de commerce, affirmant que la croissance de l'économie écossaise est «sérieusement menacée» par la perspective de perdre sa place au sein du marché unique. Elle a également estimé que l'économie de l'Ecosse est menacée par le «désastreux» et «honteux» discours des conservateurs au pouvoir, quant au sujet des travailleurs étrangers.