Les conséquences de ce "Brexit" pourraient s'avérer néfastes, non seulement pour l'Union européenne, mais surtout pour la Grande-Bretagne, qui est menacée d'implosion au vu des réactions enregistrés en Ecosse et en Irlande du Nord notamment. "La possibilité d'un second référendum doit être sur la table et elle est sur la table", a déclaré devant la presse Mme Sturgeon, Première ministre de la région septentrionale du Royaume-Uni et également chef du Parti national écossais (SNP). Avant même l'annonce des résultats, elle a prévenu que l'Ecosse voyait "son avenir au sein de l'Union européenne". "Alors qu'on attend encore le résultat final, le vote ici (en Ecosse) montre clairement que les Ecossais voient leur avenir au sein de l'UE", a déclaré la dirigeante du parti national écossais SNP. Pour rappel, le référendum sur l'indépendance de l'Ecosse, qui a eu lieu en septembre 2014, avait été remporté par le camp du non à 55% des voix. À signaler que les Ecossais ont voté majoritairement contre le Brexit. En Irlande du Nord, le Sinn Fein, ex-vitrine politique de l'Armée républicaine irlandaise (IRA), a appelé hier matin à un référendum sur une Irlande unifiée après le vote des Britanniques favorable au Brexit selon les projections des médias. Le parti républicain a souligné que le référendum sur l'UE avait des "conséquences énormes sur la nature de l'Etat britannique" sachant que l'Ecosse et l'Irlande du Nord ont voté pour un maintien au sein de l'Union européenne. M. T./Agences