Pour Feghouli, l'Equipe nationale est sacrée, «elle n'appartient ni à Feghouli ni à Brahimi ni à Mahrez ni à aucun joueur. Elle appartient au peuple algérien». Se sentant visé après les attaques qui ont ciblé certains cadres de l'Equipe nationale, après le match contre le Cameroun, Sofiane Feghouli a réagi, avant-hier, sur son compte Facebook pour condamner ceux qui «colportent des rumeurs». Pour Feghouli, «ces gens en manque de reconnaissance ont un problème avec ceux qu'ils appellent les bi-nationaux ou plus insultant, l'émigré», tonne-t-il, avant d'ajouter: «Ils refusent de voir l'apport exceptionnel qu'ont eu ces joueurs sur l'EN en s'investissant sérieusement, fièrement pour l'Algérie». «Quand je regarde l'origine de ces rumeurs, je me rappelle que ces gens veulent un poste à la FAF», précise-t-il. Feghouli a été très touché par les insultes dont ont été victimes les joueurs de l'Equipe nationale. «Dernièrement, j'ai entendu parler de voyou, de racaille, de star à l'égo surdimensionné et je ne parle pas des insultes. On tente de me salir ainsi que mes frères de la sélection», regrette-t-il. Cela ne semble pas néanmoins affecter sa détermination à toujours donner le maximum pour l'Equipe nationale. «Nous donnerons tout pour nous qualifier pour la Coupe du monde et aller le plus loin possible à la CAN 2017.» Pour Feghouli, l'Equipe nationale est sacrée, «elle n'appartient ni à Feghouli ni à Brahimi ni à Mahrez ni à aucun joueur. Elle appartient au peuple algérien». Il est aussi conscient de sa force. «Je pense que nous avons une génération unique, certains disent même historique, qui forme un seul clan. Elle mouille le maillot, joue en général un football séduisant et donne du bonheur à tout le pays et même au-delà...Nous ne lui voulons que du bien et ce qui nous motive le plus est de voir la joie du peuple algérien», dira-t-il avant de conclure: «Je ne laisserai personne remettre en cause mon attachement ou celui de mes frères de sélection à notre pays et à notre équipe.»