La préoccupation des citoyens est prise en considération par le gouvernement «Une commission restreinte se penche actuellement sur l'examen de cette question et présentera des propositions afin de prendre des mesures et des décisions à même de soulager le citoyen», a fait savoir le ministre de l'Intérieur. Le gouvernement tient à ses promesses. Malgré la crise et la baisse des ressources, il ne renonce pas à ses engagements envers les populations du Sud. Vu le problème des facturations élevées de l'électricité, une commission restreinte a été mise en place pour étudier ce problème. C'est ce qu'a affirmé jeudi dernier le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Nouredine Bedoui, qui s'exprimait en marge d'une séance plénière consacrée aux questions orales à l'APN; il a fait savoir que le gouvernement a inscrit cette préoccupation. «Une commission restreinte a été créée pour examiner la possibilité de réduire les factures d'électricité pour les populations du Sud, notamment durant l'été», a-t-il indiqué. Se voulant convaincant, M.Bedoui a précisé que c'est le Premier ministre en personne qui a donné instruction pour régler ce problème. «Cette préoccupation a été prise en compte dans le cadre de l'action gouvernementale et sur instruction du Premier ministre, une commission restreinte se penche actuellement sur l'examen de cette question et présentera des propositions afin de prendre des mesures et des décisions à même de soulager le citoyen», a fait savoir le ministre. Cela confirme réellement que le gouvernement tient à la politique des subventions. Depuis plusieurs années, l'Etat s'est chargé de payer une partie des factures d'électricité qui coûtent trop cher pour les gens du Sud. En tout cas même avec la crise économique, le gouvernement se retrouve dans l'obligation de prêter aide aux populations du Sud, et ce, pour éviter d'éventuelles contestations. Interpellé par ailleurs sur la gestion des déchets, qui fait grand défaut, M.Bedoui a indiqué que les communes comptaient 1257 plans de gestion des déchets, soit un taux de couverture de 81,57%. «Le Plan national de gestion des déchets s'inscrit dans l'approche gouvernementale visant à améliorer le cadre de vie des citoyens, à préserver les ressources et à protéger la santé publique à travers le tri et la collecte des déchets», a précisé M.Bedoui qui répondait à une question d'un député. Selon lui, «le tri et le recyclage des déchets ménagers auxquels les citoyens commencent à s'habituer et qui constituent une priorité dans la stratégie nationale de protection de l'environnement, permettent de créer des emplois et de générer des revenus, a souligné le ministre. Développant ses arguments, le ministre a assuré que le gouvernement «accorde un grand intérêt au recyclage et au tri des déchets à travers le soutien et l'accompagnement des jeunes désireux d'investir dans ce domaine par l'intermédiaire des différents dispositifs d'investissement disponibles». Le gouvernement applique désormais une approche «économique» à la gestion des déchets qui peut, a-t-il dit, générer des revenus au profit des collectivités locales. Or, malgré les moyens et les politiques tracées par l'Etat, les déchets continuent à envahir les espaces publics. Concernant l'éradication des décharges sauvages, M.Bedoui a fait état de 128 centres d'enfouissement technique et de 60 décharges dont 15 en cours de réalisation. Il a évoqué, dans ce sens, la création de 47 entreprises de wilaya chargées de la gestion des centres d'enfouissement, lesquelles, a-t-il indiqué, «bénéficieront d'une aide financière au cours de leurs premières années d'activité». Interrogé sur la réunion annuelle gouvernement-walis, le ministre a affirmé qu'elle «interviendrait au cours des deux prochaines semaines au plus tard», sans pour autant avancer de date.