Donald Trump et Hillary Clinton «Un souriceau tout jeune, et qui n'avait rien vu, (...) Voici comme il conta l'aventure à sa mère. J'avais franchi les monts qui bornent cet Etat Lorsque deux animaux m'ont arrêté les yeux; L'un doux, bénin et gracieux, Et l'autre turbulent et plein d'inquiétude. Il a la voix perçante et rude; Sur la tête un morceau de chair, un animal venu de l'Amérique. Sans lui j'aurais fait connaissance Avec cet Animal qui m'a semblé si doux. une humble contenance, Un modeste regard, et pourtant l'oeil luisant Mon fils, dit la souris, ce doucet (5) est un Chat, Qui sous son minois hypocrite, Contre toute ta parenté(...) L'autre animal tout au contraire Bien éloigné de nous malfaire, Servira quelque jour peut-être à nos repas. (...) Quant au chat, c'est sur nous qu'il fonde sa cuisine Garde-toi, tant que tu vivras, de juger des gens sur la mine». Jean de la Fontaine (Le cochet, le chat et le souriceau). Cette fable nous incite à plus nous méfier de Clinton que de Trump. Nous avons été de grands naïfs et nous avons été trahis par Obama que l'on avait paré de toutes les vertus, notamment après son discours du Caire. Il n'en fut rien! Ce fut exactement le contraire qui s'est passé. Un prix Nobel de la paix pour avoir rendu le monde encore plus tragique. Ce qui fait que nous sommes avertis à propos de cette élection américaine qui quoiqu'on dise intéresse à des degrés divers tout le monde. On connait l'affection de Hillary Clinton pour le pouvoir et pour toutes les méthodes à même d'y parvenir, notamment deux, l'Aipac et Wall Street, en gros l'influence des oligarques. Mais l'autre, Donald Trump c'est un illustre inconnu dans le monde de la politique. On a vu Trump se battre comme un beau diable contre l'establishment, mais tel que les médias l'ont présenté en le diabolisant il n'avait aucune chance, les sondages main stream martelaient qu'Hillary Clinton allait l'emporter haut la main. Les grandes lignes de la politique étrangère de Clinton et Trump Ce qui intéresse le Monde est comment les deux challengers s'adresseront au Monde: «Contrairement à Donald Trump, lit-on sur le texte suivant, Hillary Clinton reste favorable à une présence très marquée des Etats-Unis sur la scène... Elle prône une présence américaine solide dans le monde, face à un Donald Trump aux tendances isolationnistes. (...) Ainsi, Hillary Clinton reste favorable à une présence, et à une responsabilité, très marquée des Etats-Unis dans le monde. Elle-même s'est beaucoup impliquée dans différentes crises, notamment au Moyen-Orient, lorsqu'elle a été secrétaire d'Etat, notamment en Libye. (...) Selon Barthélémy Courmont. «On parlait à l'époque des Etats-Unis comme le «gendarme du monde», Mme Clinton estime que c'est là «le rôle presque messianique des Etats-Unis», estime l'expert. Il n'est pas anodin qu'on voit paraître à ses côtés des personnalités comme Madeleine Albright, qui fut secrétaire d'Etat de Bill Clinton lors de son second mandat.» (1) Donald Trump, par contre, chercherait à remettre en question des alliances traditionnelles des Etats-Unis dans le monde, mais surtout au Moyen-Orient, notamment celle qui unit Washington à Riyadh, Le slogan de Donald Trump, «make America great again» («Nous rendrons sa grandeur à l'Amérique»), «Le slogan de Trump ne fait pas seulement référence à l'industrie américaine et à son appauvrissement, mais à la place de l'Amérique sur la scène internationale», estime la journaliste. Moins que de l'isolationnisme pur et dur, ce serait plutôt une forme de retrait que cherche le candidat républicain, avec la possibilité de choisir «à la carte» les conflits dans lesquels s'engager, sans pour autant s'y engouffrer tête première. Seul le dossier israélo-palestinien constitue le seul point sur lequel les deux candidats se rejoignent d'une manière ou d'une autre «Il considère que l'Europe orientale est une zone bordélique - a mess en anglais-. Il affirme que l'Etat islamique a été créé par Barack Obama. Il aimerait que le Japon devienne une puissance nucléaire. Donald Trump, pour qui la Crimée est russe, ne se porterait pas automatiquement au secours des pays Baltes s'ils étaient envahis.» (1) Les connections du tandem Obama-Clinton avec les Frères musulmans On n'aurait pas pensé que les relations avec les Frères musulmans étaient aussi fortes avec l'adminsitration Obama comme nous le lisons: «Dans un premier temps, le FBI a observé que le serveur privé n'avait pas la sécurisation du serveur du département d'Etat. Mme Clinton n'avait donc commis qu'une faute de sécurité. Dans un second temps, le FBI a saisi l'ordinateur de l'ancien membre du Congrès, Anthony Weiner. Celui-ci est l'ancien époux d'Huma Abedin, directrice de cabinet d'Hillary. Des e-mails provenant de la secrétaire d'Etat y ont été retrouvés. Anthony Weiner est un homme politique juif, très proche des Clinton, (...) Huma Abedin se sépara officiellement de lui durant cette tourmente, mais en réalité ne le quitta pas. Huma Abedin est une Etats-Unienne ayant été élevée en Arabie saoudite. Son père dirige une revue académique -dont elle fut durant des années la secrétaire de rédaction- qui reproduit régulièrement l'avis des Frères musulmans. Sa mère préside l'association saoudienne des femmes membres de la Confrérie et travaillait avec l'épouse du président égyptien Mohamed Morsi. Son frère Hassan travaille pour le compte du cheikh Yusuf al-Qaradawi, le prêcheur des Frères et conseiller spirituel d'Al-Jazeera, c'est aussi le prédicateur Qaradawi qui prône les attentats kamikazes dans le monde entier. Madame Abedin n'est pas la seule membre de l'administration Obama liée à la confrérie. Le demi-frère du président, Abon'go Malik Obama, est le trésorier de l'OEuvre missionnaire des Frères au Soudan et président de la Fondation Barack H. Obama. En avril 2009, deux mois avant son discours du Caire, le président Obama avait secrètement reçu une délégation de la confrérie dans le Bureau ovale. (...) Il se trouve que dans l'équipe de son challenger Donald Trump, on compte le général Michael T. Flynn qui tenta de s'opposer à la création du Califat par la Maison-Blanche et démissionna de la direction de la Defense Intelligence Agency(Agence de Renseignement militaire) pour marquer sa réprobation)». (2) Le coup de tonnerre dans un ciel bleu pour Clinton On pensait que l'élection était pliée. Un coup de tonnerre! Tout part bien sûr de «l'affaire des e-mails» d'Hillary Clinton. (...) on a appris qu'en 2009, Hillary Clinton devenant Secrétaire d'Etat, elle met en place une messagerie privée parallèle à son officielle, sur laquelle transiteront ses affaires ayant trait à la diplomatie américaine. Ceci est en parfaite violation du Federal Records Act imposant l'archivage des communications officielles des élus et hauts fonctionnaires pour leurs activités de mandat. Découverte par hasard, cette messagerie fera l'objet d'une enquête par le FBI. Cependant, plus de 30.000 e-mails manquèrent à l'appel. Malgré ce trou béant, et malgré la présence d'e-mails pourtant classifiés sur ce serveur, le FBI décida de clore l'enquête, à la stupéfaction générale. Malheureusement, il semble bien qu'une copie de ces e-mails ait persisté, et soit tombée dans les mains de Wikileaks qui s'est fait un plaisir de les mettre à disposition du public, morceau par morceau. Depuis, les révélations ne cessent de s'empiler d'autant que, parallèlement (1) «Dans ces e-mails démocrates, on découvre que tout fut mis en place pour qu'Hillary Clinton soit désignée vainqueur de la primaire avant Bernie Sanders, Ces révélations coûtèrent sa place à Debbie Wasserman Schultz, la présidente du DNC. Et ces e-mails montrent sans la moindre ambiguïté qu'Hillary Clinton savait pertinemment qu'elle violait la loi en utilisant un serveur privé pour sa correspondance officielle, De façon pire encore, il est maintenant admis qu'Huma Abedin, l'assistante personnelle d'Hillary Clinton et directrice adjointe de sa campagne, manipulait fréquemment ces e-mails pourtant classifiés alors qu'elle n'a pas elle-même l'autorisation de le faire. (...) Comme bonus, ces e-mails prouvent à leur tour qu'Hillary Clinton a reçu par avance les questions des débats avec Bernie Sanders organisés dans le cadre des élections, ce qui là encore est un formidable camouflet à l'équité et vient, de surcroît, corroborer les accusations de trucage de Trump.» (3) Bref, l'avalanche de révélations s'annonce de plus en plus délicate à étouffer de la part du camp Clinton. Alors que la campagne était sur des rails, que la candidate démocrate semblait se diriger tout droit vers une élection facile adoubée tant par les médias que par la finance, l'industrie et les intellectuels, WikiLeaks a fait dérailler le train en montrant que la candidate démocrate est l'escroc entouré de crapules que ses adversaires désignaient comme tel.»(3) L'échec de la démocratie: comment les oligarques planifient de voler l'élection Paul Craig Roberts ancien ministre de l'Administration Carter nous décrit son amertume devant le maillage de l'oligarchie qui fait et défait les présidents et qui se trouve en face d'un os, Trump, qui n'est pas docile: «Je suis maintenant convaincu que l'oligarchie qui gouverne l'Amérique a l'intention de voler l'élection présidentielle. (...) Mais ils ne sont pas propriétaires de Trump. (...) Une personne qui parle comme ceci n'est pas cajolée par les oligarques. Wall Street et les méga-banques trop grandes pour faire faillite et la Réserve fédérale, un organisme fédéral qui a préféré sauver cinq banques plutôt que des millions de propriétaires américains en difficulté.(...) Le complexe militaro-industriel qui a dépensé des milliards de l'argent des contribuables pendant quinze ans de guerres gratuites entièrement fondées sur des mensonges pour les enrichir eux-mêmes et garder leur pouvoir.» (4) Il nous informe de leur visée: «Les néo-conservateurs dont l'idéologie folle d'une hégémonie mondiale américaine enfonce le peuple américain dans un conflit militaire avec la Russie et la Chine. (...) L'agro-business (Monsanto & Cie), les sociétés qui empoisonnent le sol, l'eau, les océans et notre nourriture avec leurs OGM, herbicides, pesticides et engrais chimiques, tout en tuant les abeilles qui pollinisent les cultures. Les industries extractives autour des énergies fossiles, utilisant les mines, la fracturation hydraulique et la déforestation, qui maximisent leurs profits en détruisant l'environnement et l'approvisionnement en eau. Le lobby israélien qui contrôle la politique américaine au Moyen-Orient et a commis un génocide contre les Palestiniens tout comme les Etats-Unis ont commis un génocide contre les Américains indigènes. Israël utilise les Etats-Unis pour éliminer les pays souverains qui se dressent sur son chemin. (...) Selon les presstitués, Hillary a gagné l'élection avant le vote. Hillary a été déclarée gagnante avec 93% de chance. (...) ils ont tout fait pour convaincre non seulement les Américains, mais aussi le monde, que Donald Trump est un candidat tellement inacceptable qu'il a perdu l'élection avant le vote.. (...) C'est un échec total. La démocratie, qui était l'espoir du monde, a totalement échoué aux Etats-Unis d'Amérique.»(4) Une grande révolution silencieuse pour barrer la route à Clinton De ce fait, on accuse d'après le Dr Steve R. Pieczenik, ancien de la Communauté du Renseignement, les Clinton d'être en train de réaliser un coup d'état silencieux. Devant cet état de fait il semble que l'Amérique profonde se réveille et ne veut pas de fait acquis, c'est notamment le directeur du FBI contraint dit-on par ses équipes de rouvrir le dossier des emails Nous l' écoutons: «Ils ont décidé de stopper Hillary Clinton en faisant un contre-coup d'Etat, et leur arme n'est autre que WikiLeaks. (..) Le 1er novembre 2016, lit-on Hillary Clinton, Bill Clinton et leur entourage qui les assiste, ont mené un coup d'Etat civil. (...)ce coup d'Etat a été mené silencieusement et très efficacement à travers deux méthodes: la corruption et la cooptation. Les Clinton ont été impliqués dans [toute une démarche de] cooptation au sein de notre Maison-Blanche, de notre système judiciaire, de notre CIA, FBI, notre secrétaire à [ministre de] la Justice Loretta Lynch, le directeur du FBI James Comey, depuis quelque temps déjà. (...) nous n'avons pas de canons, nous n'avons pas d'armes, nous n'avons pas l'intention de tuer qui que ce soit, nous n'avons pas l'intention de blesser qui que ce soit. Mais nous, le public américain et ceux d'entre nous qui servent en tant que vétérans ou au sein des Services de renseignement comme moi-même, nous allons stopper les Clinton qui prétendaient assumer un pouvoir qu'ils ne méritent pas.» (5) Si on devait donner un exemple de l'état de corruption, le cas suivant est édifiant: «En février 2009, le fisc américain réclamait à l'UBS les noms de 52.000 clients américains soupçonnés d'évasion fiscale. Hillary Clinton, qui venait d'être nommée secrétaire d'Etat, fut convoquée en Suisse par le département des Affaires fédérales, son équivalent. Le 19 août 2009, Hillary Clinton annonçait que l'UBS ne paierait aucune amende, et produirait uniquement la liste de 4450 clients d'ici un an. A partir de là, les dons de l'UBS à la fondation Clinton «sont passés de moins de 60.000 dollars jusqu'en 2008, à un total de 665.000 dollars jusqu'à fin 2014», rapporte le Wall Street Journal. La banque suisse a également accordé à la fondation un prêt de 30 millions de dollars, et a versé 1,5 million de dollars à Bill Clinton pour des «conférences privées». (6) Ariane Walter parlant de ceux qui tirent les ficelles et qui avaient misé sur Hillary Clinton pensaient faire la passe de 3: «Ils tentaient le tiercé qui n'a jamais existé: Obama 1, Obama 2 et Clinton 3; ils avaient avec eux les médias et les banques; et soudain, patatras, le chef du FBI, qui avait été pourtant été mis en place par Obama (vient de trouver dans les mails d'un ex-élu démocrate pédophile des mails de son ex-femme Uma Abedin, très pote avec Hillary et les Frères musulmans! (....) On sait certes que sa fondation offrait aux grosses boîtes qui avaient des problèmes d'impôts de régler tout ça contre un bon 10%. Mais tout ceci est tellement banal en politique... Il n'empêche que notre merveilleuse Hillary, élue ou pas, sous le coup d'une procédure dite Ricoe, risque tout bonnement un Scud «d'impeachement» et de finir en prison sous les coups de boutoir du diabolique Trump!!» (7) Que va -t-il se passer? Tout est possible on dit que 27 millions d'Américains ont déjà voté avant le rebondissement de l'affaire des mails. C'est donc un acquis pour Hillary Clinton. Il est impossible que les milliers d'email puissent être traités dans les jours qui viennent et donc l'élection va avoir lieu dans la plus grande incertitude juridique. Les Américains découvrent soudain que l'honnêteté et la transparence ne sont pas les points forts d'Hillary Clinton ils pourraient hériter d'un «président-élu» faisant l'objet d'une enquête, voire d'une inculpation, fédérale. S'agissant des musulmans américains, ils seraient 1 million qui voteraient massivement pour Clinton. Ils ne savent pas ce qui les attend! Plus largement, les citoyens du monde ont devant eux Charybde et Scylla ou pire encore la peste et le choléra. Le résultat est le même. De sombres jours se profilent pour le monde. 1.http://www.lorientlejour.com/article/988891/les-grandes-lignes-de-la-politique-etrangere-de-clinton-et-trump.html 2.Thierry Meyssan http://www.voltairenet.org/article193919.html 3.http://www.contrepoints.org/2016/11/04/270594-presidentielle-americaine-galons-de-wikileaks#l4KS9ZGevZxmC7jh.99 4.Paul Craig Roberts http://lesakerfrancophone.fr/lechec-de-la-democratie-comment-les-oligarques-planifient-de-voler-lelection 5.http://reseauinternational.net/coup-detat-et-contre-coup-detat-une-grande-revolution-se-joue-actuellement-aux-etats-unis/#GgSRtZixZgu3x2x6.99 6.Jean-Patrick Grumberg http://www.comite-valmy.org/spip.php?article7804 7.http://www.legrandsoir.info/obama-va-t-il-faire-tuer-hillary-clinton.html