Never again? [Plus jamais!] Cela a été le cri des juifs européens suppliciés par les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale. Le monde eut de la compassion pour ces victimes, surtout les Européens, contrits par les crimes de leurs frères allemands. En rédemption l'Europe, expiant ses crimes, offre aux juifs européens un territoire peuplé: la Palestine. C'est ainsi que l'Occident [l'Europe et les Etats-Unis], pour réparer un crime, en commet un autre contre les Palestiniens. Cette usurpation des terres d'autrui aurait pu être, ou devenir, le ferment d'un monde meilleur, panser les plaies des juifs et redonner à la paix son signifiant premier. Cela n'a pas été le cas! Ceux que les impérialismes anglo-saxons et français ont installés en terre de Palestine, vont devenir eux-mêmes des bourreaux impitoyables. Or, ces juifs - du moins leurs dirigeants - ont collaboré avec les nazis allemands: ce sont les sionistes. Ces sionistes ne sont pas des juifs en fait, c'est une entité sans âme, sans foi, qui instrumentalisa les souffrances des juifs européens pour ses propres desseins. Cruels, ceux-là qui ont été victimes du nazisme sont devenus des bourreaux pires que les nazis. De fait, les vrais juifs de Palestine ne se reconnaissent pas dans ces juifs sionistes transplantés d'Europe. Assoiffés de pouvoir, avides de domination, les spoliateurs de la Terre sainte font subir au peuple palestinien les pires humiliations infligées à un être humain. C'est quoi l'Etat hébreu?: un Etat militariste, revanchard, qui cultive une supériorité morbide, ne respecte aucune loi (si ce n'est la sienne), impose son diktat y compris à ses protecteurs états-uniens - dont il contrôle la politique moyen-orientale - pratique l'apartheid envers les Palestiniens et les Arabes israéliens. Il exige, soutenu par les Etats-Unis [un pseudo-parrain du processus de paix israélo-palestinien] des Palestiniens qu'ils reconnaissent Israël comme «Etat juif». Les dirigeants sionistes ne cessent de réclamer, avant toute négociation, cette reconnaissance. Or, aveugles dans leur soumission aux desiderata d'Israël, perdant tout sens de la mesure, ceux qui soutiennent une telle revendication se rendent clairement complices de ségrégation envers les Arabes israéliens, renvoyés ainsi au second collège, ou «citoyens» par défaut. En effet, quel serait la place des non-juifs dans un Etat juif? Ainsi, les Etats-Unis soutiennent un Etat dont la politique officielle est bâtie sur le racisme et l'apartheid. Cet apartheid est omniprésent dans les territoires palestiniens occupés. Ni le président des Etats-Unis ni le secrétaire général de l'ONU - pour ne citer que ces deux sommités de la hiérarchie internationale - ne peuvent aller en Cisjordanie, sans l'accord de l'entité sioniste. Ces dites sommités, savent parfaitement les humiliations que subissent au quotidien les Palestiniens qui, pour circuler dans leurs territoires, doivent se munir d'un visa pour seulement passer d'une rue à une autre qui, outre les points de contrôle (check-points) installés tous les deux cents mètres, subissent les brimades; les bulldozers qui détruisent leurs maisons, leurs récoltes et leurs oliveraies; les arrestations de jour et de nuit; les assassinats ciblés; le blocus [le blocus est total, aérien, maritime et terrestre à Ghaza depuis plus de dix ans] omniprésent à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupées. Les Palestiniens ne peuvent pas quitter les territoires occupés, les étrangers sont interdits d'y pénétrer. Tout cela, le monde le sait, singulièrement ceux qui répètent comme une litanie [les Etats-Unis en particulier] qu'Israël à la droit de se «défendre». Mais, Israël, Etat hors les lois internationales n'a appliqué aucune résolution de l'ONU, y compris la résolution fondatrice de cet Etat [résolution 181 II du 29 novembre 1947] qui autoproclama son «indépendance» [le 8 mai 1948) six mois avant l'entrée en vigueur de la résolution onusienne. Débordant du territoire qui lui a été octroyé - nettement plus vaste que celui cédé aux Palestiniens - Israël a construit une multitude de colonies à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Le monde estime ces colonies illégales et les lois israéliennes les concernant nulles et non avenues. Certes! Mais cela n'a jamais empêché Israël de poursuivre ses implantations, rendant caduque l'idée même de deux Etats vivant côte à côte. Faisant peu cas de l'opinion internationale, Israël a adopté dimanche, un projet de loi légalisant près de 2000 maisons construites sur des terres privées palestiniennes. L'ONU et les grandes puissances n'ont pas condamné. Elles déplorent! Qu'en dire? Le «droit international» s'est imposé à l'Irak qui occupa brièvement le Koweït, à l'évidence il ne s'applique pas à Israël qui occupe les territoires palestiniens depuis 49 ans.