A leurs yeux, quelles que soient les raisons invoquées, il y a non seulement un laxisme de la part de la gestionnaire du Cous, mais un désintéressement total quant à leur sort. Excédés par les problèmes matériels qu'ils rencontrent dans l'enceinte universitaire et conscients du laxisme de la responsable du Cous, les étudiants ont fini par réagir en adressant à l'administration du centre universitaire et aux autorités locales concernées, la liste des revendications, basées essentiellement sur des problèmes d'intendance (mauvaises conditions d'hébergement, absence de mobiliers et menus très inconsistants, etc.) avec menace de grève. Il y a de cela 2 mois, les étudiants du centre universitaire de Souk-Ahras avaient espéré que la direction du Cous bouge en améliorant un tant soit peu leurs conditions de vie. Mais au terme de ce délai raisonnable, celle-ci n'a pas bougé d'un iota et bien au contraire, leur menu, au lieu d'être amélioré durant le Ramadan, s'est dégradé. A leurs yeux, quelles que soient les raisons invoquées, il y a non seulement un laxisme de la part de la gestionnaire du Cous, mais un désintéressement total quant à leur sort, et ils estiment que seule une réaction énergique pourra amener les responsables concernés à réexaminer avec plus d'attention leurs problèmes et leur apporter la solution qui s'impose dans des délais convenables. Aussi, sitôt dit, sitôt fait, samedi 1er décembre, ces étudiants se sont rassemblés massivement dans l'enceinte universitaire, et ont engagé un mouvement de protestation énergique auprès de l'administration du centre universitaire dont le responsable, pour calmer les esprits, a pris l'engagement d'intervenir auprès du Cous pour l'amélioration du menu. Non convaincus de cette promesse, ceux-ci n'en sont pas restés là, puisqu'ils ont chargés leurs délégués de remettre leurs protestations écrites au wali, en sollicitant son intervention urgente pour atténuer leurs mauvaises conditions de vie. En effet, après avoir entendu quelques étudiants, nous considérons qu'il s'agit de problèmes mineurs, faciles à résoudre pour peu que tous les partenaires concernés mettent la main à la pâte. Ce problème ne doit pas constituer un abcès de fixation qui aura pour seul résultat de détourner l'attention des étudiants de l'objectif principal pour lequel ils sont à l'université, à savoir leurs études.