Une vue de la réunion de Constantine Il est important de semer l'espoir, d'où l'objectif de la création d'un consensus national. C'est au niveau du Palais de la culture Malek-Haddad que le FFS a organisé hier un meeting qui entre dans le cadre des activités du parti, tenu à la suite d'une proposition de la fédération de Constantine. Cette assemblée a été essentiellement animée par le premier secrétaire du parti Abdelmalek Bouchafa et Ali Laskri. Le FFS qui tiendra une rencontre le 10 du mois courant n'a pas encore tranché quant à sa participation aux prochaines élections législatives prévues le 17 avril 2017. A ce propos, le premier secrétaire du parti souligne que «le conseil national du parti devrait statuer sur la question le 10 décembre prochain». Le leader du FFS ne manquera pas lors de son intervention devant une assistance assez nombreuse de réitérer, l'appel de sa formation politique à la mise en place d'un consensus national qui, selon lui, est une nécessité absolue. Celle-ci devrait répondre à une politique visant à instaurer une forme de stabilité du pays, notamment sur le plan économique. Pour le leader, la «sortie de la crise multiforme dans laquelle se débat le pays peut avoir lieu avec la réalisation de ce consensus national qui doit intéresser toutes les forces actives dans le pays, faisant référence aux forces des partis politiques, syndicalistes et associations». Toujours à ce propos, le conférencier, rassure que «le Front des forces socialistes ne ménagera aucun effort dans son travail de sensibilisation sur l'importance de l'adhésion à la démarche relative au consensus national, avec une mobilisation citoyenne». Pour lui les conséquences seront forcément positives vu qu'il s'agit d'un travail de fond ciblant un changement qui se veut «pacifique et loin de toute forme de violence». Evoquant la loi de finances 2017, le premier secrétaire qualifie en des termes probes qu'il s'agit «d'une loi antinationale et antisociale». Il ne manquera pas dans ce contexte de dénoncer, l'effervescence des partis majoritaires à l'APN et d'avoir notamment adopté une loi avec la «force», ignorant que seul le peuple en assumera les conséquences. Pour le conférencier «la fraude fiscale et la surfacturation sont les principaux facteurs qui ont conduit le pays vers la crise», ajoutant, que «l'adoption de cette loi est une grave dérive des partis au pouvoir». Il rappelle à ce propos que le FFS fidèle à ses principes, a tout en contestant cette loi, boycotté la séance de vote du projet de loi de finances 2017. Dans le même cadre, le FFS a également rejeté la loi relative à la retraite jugeant que «celle-ci est injuste, faite dans l'exclusion des partenaires sociaux et politiques lors de l'élaboration de ce projet de loi qui engage l'avenir de millions de travailleurs». Pour sa part Ali Laskri, est intervenu pour rappeler à l'assistance que le FFS est sur les mêmes traces de feu Ait Ahmed, qui a toujours milité pour la justice. Lors de son intervention, Ali Laskri a insisté sur la présentation d'un bilan par le gouvernement estimant que «l'Algérie est le seul pays qui ne fait pas de bilan dans le monde», un fait qui est pour lui «un mépris pour le peuple et un manque de transparence». Pour le conférencier, il est important de semer l'espoir, d'où l'objectif de la création d'un consensus national. Il évoquera aussi l'objectif de feu Ait Ahmed relatif à la création d'un Grand Maghreb, avec un président et un Parlement, confirmant que «le père du parti avait même devancé les Européens par ce projet». Affichant la fierté d'être Africain, il revendique la «liberté et la dignité de tous». Comme pour Abdelmalek Bouchafa, la loi de finances 2017 selon Laskri est «une grave atteinte aux citoyens les plus démunis». La loi de finances 2017, comme celle de 2016 va connaître des augmentations terrifiantes. Le peuple sera le seul à subir les suites des nouvelles taxes. Pour lui «on est devant un Parlement très faible», qui en votant aussi bien la loi de finances, 2016 que 2017 converge dans la continuité de l'article 66, qui de prime abord verse dans l'objectif de la privatisation des grandes entreprises qui représentent le socle de l'économie du pays telle que la Sonelgaz.