Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchafa, a réitéré, hier, depuis Aïn Defla, l'appel de son parti quant à la nécessité de la mise en place d'un consensus national, affirmant que la concrétisation de cet objectif est à "même d'assurer la stabilité du pays". Au cours d'un meeting abrité par la salle des fêtes d'El-Attaf, M. Bouchafa a indiqué que la "sortie de la crise multiforme dans laquelle se débat le pays ne peut avoir lieu sans la réalisation d'un consensus national en tout point de vue", faisant remarquer que cette préoccupation "ne doit pas être celle du FFS uniquement, mais doit concerner toutes les forces vives du pays". Il a, dans ce contexte, souligné que son parti ne ménagera aucun effort dans son travail de sensibilisation sur l'importance de l'adhésion à la démarche relative au consensus national, relevant l'importance de la mobilisation des citoyens autour de cet objectif aux "retombées positives certaines". Tout en réfutant les politiques ayant "prouvé à maintes reprises leurs échecs", il a fait remarquer que le changement escompté doit être "pacifique et loin de toute forme de violence, quelle qu'elle soit". Fustigeant le pouvoir qui s'oppose à toute velléité de changement, il a estimé "impératif" que la gestion "unilatérale des affaires politiques du pays cesse". Evoquant la loi de finances 2017, l'orateur l'a qualifiée de loi "antinationale et antisociale", dénonçant dans la foulée le recours à l'APN pour faire passer des lois en dépit du fait que "celles-ci ne soient pas l'émanation de l'écrasante majorité de la composante de la société", selon lui. Le groupe parlementaire du parti a, rappelons-le, boycotté la séance du vote du projet de loi de finances 2017. Un projet qu'il a contesté en compagnie des représentations parlementaires de l'opposition. Il y a lieu de noter, par ailleurs, que le FFS n'a toujours pas tranché la question de sa participation ou pas au scrutin législatif d'avril prochain. R. N./APS