Le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et la République, M.Amara Benyounès, prédit un franc succès aux dispositions de la réconciliation nationale ainsi que l'amnistie générale. Emboîtant le pas aux partis de l'Alliance présidentielle qui ont multiplié les sorties en faveur du projet du chef de l'Etat, Amara Benyounès qui a apporté son soutien au candidat Bouteflika lors des dernières élections, semble ainsi entrer à son tour en campagne pour défendre la réconciliation nationale et l'amnistie générale. A ce sujet, l'ancien vice-président du RCD a animé deux meetings, jeudi dernier à Tiaret et Tissemsilt, une manière aussi de faire admettre aux détracteurs de l'UDR que le jeune parti ne se «confine» pas uniquement en Kabylie dans sa quête de popularité et de pouvoir. Intervenant dans une conjoncture marquée par une libéralisation tous azimuts, le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et la République n'a pas omis d'aborder les réformes engagées par le président de la République en précisant à cet effet que ces réformes sont nécessaires pour accéder rapidement à une économie libre afin de permettre à notre pays son intronisation dans le marché mondial. A ce sujet, M.Benyounès appellera à éradiquer le phénomène du trabendo et du commerce informel, et qui, d'après lui permettra d'instaurer une économie saine avec des règles au-dessus de tous les opérateurs économiques, aussi bien nationaux qu'étrangers. Bref, le premier responsable de l'UDR réaffirmera au cours de son intervention son soutien indéfectible au programme du président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika. En fait, depuis quelques mois, l'on assiste à une activité accrue des partis politiques et organisations pro-Bouteflika, pour essayer d'amener les plus réticents à de meilleurs sentiments concernant le projet du président de la République de réconcilier les Algériens avec eux-mêmes mais surtout lancer une bouée de sauvetage, une sorte de dernière chance aux «égarés» de la République.