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Le vrai défi à relever
DE L'ISLAM EN FRANCE À L'ISLAM DE FRANCE
Publié dans L'Expression le 22 - 12 - 2016

Que faire de ces musulmans qui posent problème à l'Occident?
Encore une fois les musulmans à leur corps défendant sont invités dans le débat qui fait rage partout dans le monde: que faire de ces musulmans pris dans leur globalité et qui posent problème à l'Occident? Manipulés en tout sens, ils sont victimes de manoeuvres des puissances des ténèbres, qui les font représenter par un islam sanguinaire qui leur donne toutes les légitimités au nom de la responsabilité collective de faire des musulmans des parias. Au lieu de construire un vivre ensemble et donner les mêmes chances à tous les jeunes de France, on délibère sur les conséquences regrettables certes, sans s'interroger sur les causes.
Les attentats djihadistes au nom de l'islam
Cette semaine sera à marquer d'une pierre noire. En dehors du brasier d'Alep, il y a eu la mort de l'ambassadeur de la Russie pays qui tente d'arrêter la spirale de la violence, il y a eu les attaques terroristes devenues rituelles en Turquie. Il y a eu aussi l'attaque en Jordanie qui fit plus d'une douzaine de morts - musulmans- que les médias occidentaux ont rapidement zappé préférant zoomer sur l'attaque terroriste en Allemagne. Curieusement ce n'est pas un langage de vengeance qui sera donné par la chancelière qui en appelle à l'unité, mais aussi au devoir de ne pas s'écarter de la noblesse de sa politique d'accueil de l'étranger. Elle déclare: «Les raisons de cet acte atroce seront éclaircies, a assuré la chancelière. Nous n'en savons pas beaucoup sur cet acte, mais nous pouvons déjà dire qu'il s'agit d'un acte terroriste. Je sais que cela serait pour nous particulièrement difficile à supporter s'il se confirme que cet acte a été commis par une personne qui a demandé à l'Allemagne protection et asile. Ce serait particulièrement odieux pour tous ces Allemands qui sont engagés jour après jour pour aider les réfugiés et pour tous ces gens qui ont besoin de notre protection chaque jour et s'efforcent de s'intégrer. Nous ne voulons pas vivre avec la peur qui nous est imposée par le mal. Nous allons trouver la force de continuer à vivre libres, ensemble et dans un esprit d'ouverture?» (1)
Ceci tranche avec le langage guerrier:
«Nous sommes en guerre» des responsables en France toutes tendances confondues et qui adoptent des lois de plus en plus contraignantes et liberticides sauf que pour le moment, le maître mot est que c'est un mal nécessaire. Le danger est de voir de plus en plus le corps social travaillé par ces appels à la haine de Français musulmans pratiquant l'amalgame en omettant de dire que les musulmans sont les premiers à en souffrir. Le New York Times a compilé plus de mille témoignages recensant la souffrance quotidienne des femmes musulmanes en Europe, plus particulièrement en Belgique et en France. Plus d'un millier de femmes ont répondu, «de France, de Belgique et d'ailleurs», faisant part de leur détresse et des discriminations quotidiennes dont elles font l'objet parce qu'elles sont musulmanes - voilées ou non.: «Peur un jour de porter une lune jaune sur mes habits.» Charlotte étudiante de 23 ans à Toulouse explique ainsi: «On m'insulte, me crache dessus (littéralement) tous les jours dans le métro, le bus, mon école. Pourtant, je n'ai jamais insulté, frappé quelqu'un. Non, je suis juste musulmane. Je pense sérieusement partir vivre ailleurs, où le regard des autres ne me fera plus pleurer chaque soir dans mon lit. J'ai peur un jour de porter une lune jaune sur mes habits, comme l'étoile de David pour les juifs (...)» Pour Assia Boukhelifa, 22 ans, étudiante en sciences politiques à Lille. «Je trouve fou que les Français ont l'air de découvrir l'islam et nous parlent encore d'intégration alors qu'on en est aujourd'hui à la 3e, voire 4e génération de Maghrébins musulmans en France.» [1]
La vraie place de l'islam en France
On dit qu'il y a près de 5 millions de personnes nées musulmanes pratiquantes à des degrés divers ou non pratiquantes, pour la majorité nées en France et à ce titre qui devraient être des Français à part entière au nom du droit du sol. Gilles Devers écrit à ce propos que l'on invente rien: « ́ ́Islam de France ́ ́, c'est un concept sarkozyste, que l'on retrouve logiquement dans les bagages de ce soldeur de la gauche qu'est Hollande, comme c'était écrit dès 2012. (...) Ah oui un Islam Bleu-Blanc-Rouge? Avec un gouvernement qui organise un culte dans un pays qui professe la séparation de l'Etat et des cultes, faites-moi rire... Dans le bazar actuel, où l'excité du burkini veut changer la Constitution de 1958 pour régler la vie des plages, le discours d'un Cazeneuve devient presque un bienfait. (...) c'est la même logique, la même volonté de domination: à coups de bâton ou avec de gentilles lois, il faut mater le muslim.» Gilles Devers pointe le vrai problème, peut-on être citoyen français et avoir sa propre religion sans que cela ne pose problème: «C'est la vraie ligne de fracture: êtes-vous capable de considérer ou non une personne parce qu'elle est musulmane et qu'elle a donc une vie spirituelle autonome? De droite ou de gauche, Juppé compris - qui nous fait le coup de la charte - incapables de comprendre le monde tel qu'il est. Sur ce point, je ne peux que déplorer de voir le staff dirigeant français de l'islam courir comme une dernière bouée de secours au service de ce colonialisme sans fin...» (2)
Les tentatives de dociliser l'islam échouent: «Le chantier d'un 'islam de France'' connaît un nouvel écueil: la Grande mosquée de Paris menace de ne pas participer à la prochaine réunion de l' 'instance de dialogue'' des musulmans avec l'Etat, sur fond de rivalités incessantes et paralysantes entre institutions. «Dans sa 'nouvelle étape'' en vue d'un 'islam de France'', «le gouvernement a besoin d'aller vite pour faire une démonstration, en particulier parce que les échéances électorales approchent.», Cette instance a été lancée au printemps 2015 par Bernard Cazeneuve. Le ministre de l'Intérieur était désireux d'élargir le cadre du dialogue avec la deuxième religion de France actuellement représentée par des gestionnaires de mosquées en mal d'image et d'efficacité, Mais la GMP, dirigée par Dalil Boubakeur, estime que le gouvernement «cherche à entériner (ses) initiatives dans la précipitation et la confusion, sans une large et longue consultation consensuelle, comme ce fut le cas pour l'édification sereine du Conseil français du culte musulman (Cfcm)» (3)
Une histoire apaisée de l'islam
L'histoire suivante est là pour nous rappeler qu'il peut exister un islam serein accepté, non imposé. C'est le cas de Marine, convertie à l'islam qui déclare: «Je suis toujours la même, en mieux.» «Ma conversion est une sorte d'émancipation» (...) Son cheminement, les étapes qui l'ont amenée à se convertir, a été progressif. En 2011, elle commence à se renseigner dans son coin - elle ne compte pas de musulmans parmi ses proches -, sur l'histoire et la pratique de cette religion. «Je voulais me faire ma propre idée d'une religion mal représentée, notamment dans les médias.» Elle lit le Coran en français et passe beaucoup de temps sur Internet, à consulter des forums. Petit à petit, elle arrête de sortir, de boire de l'alcool et de manger du porc. (...) En janvier 2012, Marine prend sa décision. Elle a décidé depuis quelque temps, mais, sans personne pour la guider dans son entourage, elle ne sait pas comment procéder. Une rencontre va l'aider à sauter le pas. Ce jour-là, elle est en charge des cabines d'essayages d'une boutique de prêt-à-porter pour laquelle elle travaille en alternance. Elle approche une femme voilée, Alya, à peine plus âgée qu'elle (...) Elle lui demande de lui indiquer une mosquée où se convertir. Les deux femmes sympathisent et finissent par devenir amies. (...) Un mois après leur première rencontre, Alya accompagne Marine se convertir à la mosquée de l'Argonne, dans le nord d'Orléans. Avec son amie à ses côtés, elle récite la shahada - l'attestation de foi - un soir, dans une mosquée déserte. «J'ai pleuré, évidemment, car je me suis sentie en quelque sorte bénie et comblée, et surtout plus légère», se souvient-elle avec émotion. «Au fond, il n'y a pas grand-chose d'interdit.» (...) Pauline a-t-elle songé à suivre le chemin emprunté par sa grande soeur? «Ah non, pas du tout. Je n'arrive pas à avoir le feeling avec la religion, parce que je n'aimerais pas être limitée par un texte. On respecte nos choix», répète Pauline. Marine abonde: «Je ne vais pas l'empêcher de s'habiller comme elle veut ou la juger si elle porte une mini-jupe.» Elle regarde sa soeur en lui souriant: «Bon, par contre, je ne vais pas lui offrir un saucisson!» Et elles éclatent de rire.» (4)
Un islam de France est possible: le credo de ceux qui savent tout
S'intéresser à l'islam et donner son avis est devenu un filon dans lequel se sont engouffrés tous les spécialistes autoproclamés à l'instar de Gilles Kepel - qui arrive à publier un ouvrage par an, c'est dire si c'est porteur- sur la nécessité de combattre les conséquences terroristes et qui dicte ce faisant aux Français comment ils doivent traiter l'Islam en France. Certains Thinks Tanks proposent des études avec un titre racoleur: «Un islam français est possible?» rappelant la belle phrase d'un humaniste, Jacques Berque, fin connaisseur de l'Islam et qui parlait - à juste titre- d'un Islam gallican apaisé en symbiose avec le vécu français dont le fond rocheux chrétien est une donnée structurelle, mais qui protège par une interprétation généreuse de la République la laïcité qui garantit le libre exercice des cultes à l'ombre de ses lois.
Ainsi, dans l'étude de L'Institut Montaigne nous trouvons un catalogue à la Prévert de ce qu'il faut faire en jetant l'anathème sur le financement externe des mosquées, sur le Cfcm, sur la nouvelle équipe dirigée par Jean-Pierre Chevènement chargée de réfléchir à un islam de France. Hakim El Karoui préposé justement à défendre ce brûlot en rajoute dans la plus pure tradition de la haine de soi. Morceaux choisis: «Pourquoi travailler sur l'islam en 2016? Parce que la violence qui s'est déchaînée en son nom en France, contre des Français, ne peut rester sans réponse. Il faut engager des changements profonds dans l'organisation de cette religion pour lui. Il encense ensuite une frange en diabolisant l'autre. Deux réalités très différentes donc: une majorité silencieuse, très souvent pratiquante, mais sans conflit majeur avec les normes de la société française, d'une part; une minorité, attirée par le fondamentalisme, qui utilise l'islam pour dire sa révolte, d'autre part. Pour El Karaoui cinq mutations majeures doivent pourtant être engagées: «Sortir l'islam de France de la minorité mettre fin à la tutelle d'Etats étrangers, qui ne tolèreraient en aucune manière sur leur sol ce qu'ils pratiquent en France: faire émerger de nouveaux cadres, religieux et laïcs, nés en France. Assurer à l'islam de France des ressources financières transparentes, travailler de façon efficace à la formulation et à la diffusion d'interprétations de l'islam alternatives aux discours de fermeture, de séparation et de soumission. Construire un islam français est donc possible mais, ô combien difficile! C'est pourquoi l'Etat devra s'investir au plus haut niveau pour faire émerger cette nouvelle organisation de l'islam français car il a encore un rôle à jouer pour faciliter les changements avant de se retirer ensuite, conformément au principe de laïcité. L'enjeu est essentiel: c'est notre cohésion nationale qu'il faut préserver, et, c'est aussi, pour les musulmans, l'occasion d'inventer une nouvelle modernité religieuse.
«Face au danger terroriste, l'Etat se doit d'apporter une réponse sécuritaire. Vient ensuite l'injonction: «L'islam de France doit devenir français. Il ne l'est pas aujourd'hui. Les personnes qui le gèrent et celles qui représentent les musulmans français sont encore étroitement liées aux Etats d'origine. Elles ont importé les tensions qui existent entre certains Etats du Maghreb. Elles ne savent pas proposer des solutions susceptibles d'accélérer la sereine insertion de la majorité silencieuse, mais aussi des mesures destinées à combattre le fondamentalisme, tout en ramenant le plus grand nombre possible de musulmans, souvent des jeunes tentés par l'intégrisme vers des croyances et des idées en phase avec les valeurs républicaines.» (5) On peut se demander à qui est destiné ce rapport? Venant d'un Français qui se veut plus français et qui diabolise les pays qui ont peut-être vu naître ses parents.
La réalité: soigner les causes plutôt que les conséquences
Dans l'attentat de Berlin à titre d'exemple, il n'y a pas cette curée des politiques pour des visées électoralistes et ils dressent des Français contre des Français. Nous lisons: «Les Allemands vont-ils réussir à conserver leur sang-froid? Ou bien, neuf mois avant les élections générales, le pays risque-t-il de basculer dans une surenchère sécuritaire? «Ce que je ressens? Une profonde tristesse, une sorte d'épuisement, mais de la peur, je ne sais pas. Peut-être parce que l'on nous a tellement prévenus qu'il finirait par se passer quelque chose...», déclare Uwe, un Berlinois qui vit à dix minutes à vol d'oiseau du lieu de l'attaque. Jusqu'à aujourd'hui, la police allemande reconnaît une vingtaine d'attentats déjoués depuis 2002 et deux attentats perpétrés au nom de l'Etat islamique cet été, un bilan infiniment plus clément que le bilan français. Pourquoi? Il est difficile de trouver des arguments convaincants. Mais il est clair que l'Allemagne a une autre histoire migratoire que la France. Par ailleurs, malgré les différences de succès notoires en fonction des milieux d'origine, le très efficace système d'apprentissage dual a peut-être contribué à mieux intégrer qu'en France les enfants allemands issus de l'immigration. Enfin, autre explication, la position diplomatique traditionnellement prudente de l'Allemagne en fait peut-être une cible moins évidente.» (1)
A lire le rapport, l'Institut Montaigne et Hakim El Karoui sont les seuls à détenir la solution pour un islam qui était toléré tant qu'il n'avait pas de visibilité due à la mal-vie des jeunes en errance et sans perspective réelle d'intégration. Pour rappel, l'Institut Montaigne a pour ambition entre autres de proposer des études, la cohésion sociale, l'Ecole primaire (le dernier Rapport Pisa pointe du doigt les inégalités en France selon les territoires), emploi des jeunes, diversité et égalité des chances). Rien de tout cela ne transparaît dans ce rapport contrairement. On peut parier que ce document laudateur ne sera lu par personne parce qu'il n'aborde pas les questions qui fâchent. Pour avoir une chance d'être crédible il eut fallu interroger les gens de cités où le chômage est sur-representé près de 40%, il eut fallu interroger ces Français entièrement à part qui ont la priorité pour être arrêtés pour délit de faciès. Cet énième rapport ne tiendra pas la route car il occulte une donnée fondamentale, les causes qui ont amené ces jeunes à investir le champ religieux quand toutes les portes du temporel leurs sont fermées. Hakim El Karaoui propose à la République un islam light soft sans aspérité, sans le feu sacré porteur de liberté bien comprise. Il dénie à ceux qui sont nés hors de France de toucher à l'islam. Son échec est inscrit dans ses positions pour le moins discutables. (5)
1.https://www.mediapart.fr/journal/international/191216/attaque-de-berlin-nous-ne-voulons-pas-vivre-avec-la-peur-dit-angela-merkel
2. http://www.mondialisation.ca/islam-de-france-ou-islam-en-france-un-debat-recurrent/5546273
3.http://www.islamenfrance.fr/2016/11/26/le-dialogue-sur-lislam-de-france-va-etre-difficile-la-mosquee-de-paris-se-rebiffe/
4.Elvire Camus http://www.lemonde.fr/religions/article/2016/03/19/marine-convertie-a-l-islam-je-suis-toujours-la-meme-en-mieux_4886379_1653130.html#a9WRtMYHDDzR5V3V.99
5.https://fr.scribd.com/document/324528632/Un-islam-francais-est-possible#from_embed
http://www.lemonde.fr/religions/article/2016/09/19/rapport-de-l-institut-montaigne-des-informations-precieuses-sur-les-valeurs-des-musulmans-vivant-en-france_5000249_1653130.html - 2sdimrYqBMYJSDqp.99


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