Début décembre, le juriste canadien Richard McLaren a publié la fin du rapport qui avait dévoilé, avant les Jeux, un système de dopage institutionnalisé en Russie et abouti à l'exclusion de Rio de plus d'une centaine de sportifs russes. La saison indoor démarre tout juste, et la Fédération russe est toujours suspendue de toute compétition internationale. Pour concourir, les athlètes doivent demander à la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) le statut d'athlètes neutres. Mais la demande de certains s'est compliquée après que l'IAAF ait reçu les noms de 200 Russes cités dans le rapport McLaren. «L'IAAF a reçu près de 200 noms d'athlètes russes transmis par l'équipe d'enquête de McLaren et va évaluer les preuves et les informations contenues dans le rapport McLaren et ailleurs pour les athlètes qui postulent au statut de sportif neutre», a annoncé la Fédération internationale dans un communiqué, ce mardi. Début décembre, le juriste canadien Richard McLaren a publié la fin du rapport qui avait dévoilé, avant les Jeux, un système de dopage institutionnalisé en Russie et abouti à l'exclusion de Rio de plus d'une centaine de sportifs russes. Dans ce second volet de l'enquête, il apparaît que plus de 1000 sportifs russes représentant plus de 30 disciplines sont impliqués. Mais en parallèle au rapport McLaren, l'athlétisme russe est au centre d'un vaste scandale de dopage et de corruption, mis au jour par l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui a provoqué la suspension du pays par l'IAAF en novembre 2015, avant de priver les athlètes russes des jeux de Rio en 2016. Pour le moment, les athlètes russes doivent ainsi s'inscrire comme «neutre» s'ils veulent concourir et espérer le feu vert de l'instance mondiale. «L'un des critères requiert des athlètes de ne pas être directement impliqués en aucune manière (consciemment ou inconsciemment) dans l'échec de leur Fédération nationale dans la mise en place d'un système adéquat pour promouvoir des sportifs propres», ajoute l'IAAF. Le postulant doit aussi n'avoir jamais travaillé avec des entraîneurs ou des médecins impliqués dans des affaires de dopage, précise également l'IAAF.