Du 25 au 27 janvier de nombreux espaces accueilleront diverses manifestations culturelles, entre rencontres, expos, lectures, musique etc. Nous en avions parlé il y a quelques semaines, eh bien la voilà! La Nuit des idées, c'est le nom de ces rencontres culturelles qui «circulent à travers le monde» et qui atterriront à Alger du 25 au 27 janvier prochain, à l'initiative de l'Institut français de la ville. Un format de rencontres innovant largue ses amarres à Alger et promet une nuit blanche remplie d'activités culturelles. Ouverte à tous les curieux, la Nuit des idées débutera le 26 janvier à 17h pour se clôturer le 27 janvier à 2h du matin, avec à chaque fois et dans chaque lieu, une activité culturelle différente placée sous le thème «un monde commun». La Cinémathèque algérienne, l'Institut en lui-même, le Centre diocésain des Glycines sont autant de lieux qui accueilleront la manifestation, et les expositions, conférences et autres projections de films prévues pour l'occasion. Un programme vraiment des plus riches, qui sans aucun doute saura répondre presque à la carte, au goût de tout le monde. Cela débutera donc le 25 janvier avec un concert d'Amel Brahim-Djelloul à l'opéra d'Alger. Le lendemain c'est à la cinémathèque algérienne qui s'animera entre 17h et 19h pour accueillir le vernissage de l'exposition de photographies «Ça va waka» de Nassim Rouchiche. aussi elle abritera une rencontre autour de la thématique «Citoyen du monde» avec les élèves du Lycée international Alexandre-Dumas (Liad). Entre 18h et 20h le centre Les Glycines abritera quant à lui une rencontre sur les «Figures et formes de la folie dans les textes algériens» avec Kahina Bouanane. L'Institut français d'Alger accueillera de 20h à 22h une rencontre dont le thème sera axé sur la «Civilité, civilisation et frontières de la justice» avec Ali Benmakhlouf, agrégé de philosophie et professeur à l'université de Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne. Elle se poursuivra par une rencontre sur le «Vivre ensemble» avec Amine Zaoui, écrivain et professeur à l'université d'Alger. L'Institut Cervantes pour sa part en soirée abritera une rencontre proposée par le Centre culturel italien, avec l'écrivain et journaliste Bruno Arpaia, autour de son dernier ouvrage climate fiction «Qualcosa, là fuori» et Giuseppe Cederna, acteur et écrivain. La rencontre sera marquée par un intermède musical avec le duo Salim Dada et Redouane Amir. Suivra à partir de 22h30 un concert de flamenco. Le 27 janvier l'espace «Les ateliers sauvages» accueille à partir de minuit jusqu'à 02h00, entre ses murs, les représentants de la revue Naqd, à l'occasion du 25ème anniversaire de sa création. A cette occasion Naqd présentera son n°33-34 consacré à «L'esthétique de la crise. Par-delà la terreur». Suivra la projection du film «Héros sans visage» de Mary Jimenez. Aussi, durant toute la nuit des lectures itinérantes seront organisées par La Fabrique des lecteurs dans les différents lieux participant à l'évènement. La Médiathèque de l'Institut français d'Alger connaîtra aussi des animations. De quoi faire égayer vos soirées et les enrichir de cultures; car sortir la nuit n'est pas l'apanage du mois du Ramadhan et ça ne devrait pas l'être! Sortir le soir pour se cultiver qui plus est ça devrait être toute l'année. Réjouissons-nous tout de même que cette belle initiative arrive chez nous. Pour rappel, La Nuit des idées est venue après celle des Philosophes. Depuis quelques années, en effet, de nombreux événements proposent au public de venir, à la nuit tombante, rencontrer chercheurs, artistes et créateurs pour découvrir leurs travaux et partager leurs réflexions, dans l'effervescence de véritables fêtes de la pensée. Aussi, après le succès fulgurant qui a marqué l'événement l'an dernier à Paris, l'Institut français de France, a décidé de se lancer dans une entreprise inédite, tant par sa forme que par son ampleur: rassembler toutes ces Nuits des idées pour qu'elles aient lieu le même jour - ou plutôt la même nuit - dans le monde entier. Avec un thème qui s' est imposé cette année: «Un monde commun.» Espérons que celle d'Alger aura le même effet escompté et tant mérité!