Les hauteurs d'Alger ont eu droit à leur jeudi de l'angoisse! Ce n'est pas à cause de la défaite de l'Equipe nationale de football contre la Tunisie, mais deux malheureux incidents qui se sont déclarés presque simultanément, à quelques quartiers d'intervalle. Le premier a concerné un café- restaurant, à Sidi Yahia (Hydra), fréquenté par la jeunesse dorée d'Alger alors que le second a eu lieu au niveau d'une résidence universitaire de jeunes filles. L'incident de Sidi Yahia a même coûté la vie à deux personnes, un Algérien et un Malien. Il était 17h30 quand une partie de ce restaurant s'est effondré suite à un éboulement de terrain dans ce quartier huppé des hauteurs d'Alger. Cet éboulement a été provoqué par des travaux effectués par une entreprise privée pour le compte d'un particulier au niveau de la rue 34 Pointe des Pins -Sidi Yahia. Selon les premières informations, le deux victimes étaient engagées comme ouvriers dans ce chantier. Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes de ce drame et définir les responsabilités. Les services de la commune d'Hydra et ceux de la sûreté se sont déplacés sur le lieu du sinistre à cet effet. A 17h 46, alors que les agents de la Protection civile se démenaient pour essayer de sortir les corps des deux victimes, ils ont été appelés pour un incendie au niveau de la cité universitaire de jeunes filles Djilali Liabès de Ben Aknoun. Fort heureusement, cet incendie n'a pas lui fait de victimes. «L'incendie s'est déclaré aux environs de 17h46 à la résidence universitaire des jeunes filles «Djilali Liabès», commune de Ben Aknoun, dans un chalet à deux niveaux», a-t-on appris auprès du chargé de la communication de la Protection civile, le lieutenant Khaled Ben Khalfallah. L'incendie, dont les flammes ont dévoré tout ce chalet en bois, a été provoqué par un court-circuit électrique. Les services de la Protection civile ont mobilisé cinq camions anti-incendie et deux ambulances pour venir en aide aux résidentes. Il ont même mis en place une cellule psychologique afin des les aider à surmonter le choc. Elles ne sont pas les seules à avoir été choquées puisque les habitants des deux quartiers concernés ont aussi paniqué à la suite de ces deux incidents qui se sont déclarés presque simultanément et dans deux endroits qui ne sont séparés que de quelques quartiers. L'information qui s'est vite propagée sur les réseaux sociaux n'a pas aidé à calmer la crainte des citoyens puisqu'elle a été accompagnée de diverses rumeurs aussi farfelues les unes que les autres. Les hauteurs d'Alger ont donc eu droit à leur... jeudi de l'angoisse.