Le directeur général d'Algerac, Noureddine Boudissa, avait annoncé en 2016 que l'organisme est engagé par un processus de reconnaissance par ses pairs auprès de deux organisations régionales que sont European Accréditation (EA) et l'organisation arabe chargée de l'accréditation (Arac).Des experts de ces organisations se sont déplacés à Alger pour effectuer des évaluations en janvier et février 2017. «Ces deux actions, une fois réalisées vont donner une assurance et une crédibilité au système national algérien d'accréditation et permettre aux opérateurs économiques de valoriser le produit national et de protéger le consommateur algérien», selon le DG. Jusqu'au mois de septembre, l'Algérie a réalisé un exploit car 86 organismes d'évaluation de la conformité (OEC) ont obtenu leurs accréditations auprès de l'Organisme, selon son directeur général. Une centaine d'accréditations sont réalisées à la fin de l'année 2016. Le DG d'Algerac se dit satisfait de l'évolution de la demande d'accréditation déposée auprès de l'organisme et la création du fonds d'aide à l'accréditation auprès du ministère de l'Industrie qui vient consacrer cette adhésion. Ce fonds a déjà validé et signé 25 conventions d'accord pour l'accompagnement et l'accréditation OEC. Algerac considère que l'année 2017 sera une année charnière car le nombre d'accréditations va augmenter sensiblement pour diverses raisons. Le DG cite notamment l'action du fonds d'aide qui donnera ses premiers résultats. Il y a aussi la signature et la publication de la loi sur la normalisation avec un apport positif sur le développement de l'accréditation en Algérie. Selon le DG, «il y a aussi la politique volontariste des pouvoirs publics de favoriser et d'encourager l'exportation des produits hors hydrocarbures qui va créer inévitablement une demande d'accréditation importante». Ce nouvel environnement est considéré comme favorable au développement de l'accréditation au plan national. A souligner que l'Organisme algérien d ́accréditation a eu par le passé une coopération avec d'autres organismes européens. En 2016, le directeur général, Noureddine Boudissa, a officié à l'attribution de nouvelles attestations à diverses institutions à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale d'accréditation. Au total, ce sont 90 organismes qui sont ainsi accrédités à cette date. Ces chiffres ne sont qu'un début en attendant de traiter les quelque 2 000 demandes d'accréditions potentielles ce qui équivaut au nombre de laboratoires en Algérie. Ainsi, trois laboratoires du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sont dans les rangs. Cette démarche d'accréditation touche de nombreux secteurs comme l'industrie, l'agriculture et la santé. Ces accréditations ont une période de validité de trois ans renouvelables. Par le biais de ces accréditations, les différents centres et laboratoires sont promus au niveau des organismes internationaux afin d'améliorer la qualité des prestations prodiguées aux citoyens algériens.