Le gouvernement syrien et des groupes rebelles armés ont de nouveau été conviés à des discussions de paix les 15 et 16 février à Astana, a annoncé hier le ministère des Affaires étrangères kazakh. «Il a été décidé de tenir les prochaines discussions de haut niveau dans le cadre du processus d'Astana pour résoudre la situation en Syrie les 15 et 16 février», a annoncé dans un communiqué la diplomatie kazakhe. «Le gouvernement syrien, les représentants de l'opposition armée syrienne et l'envoyé spécial de l'ONU Staffan de Mistura» ont été conviés à ces pourparlers parrainés par la Russie, la Turquie et l'Iran. Selon le ministère, une délégation jordanienne participera aux négociations ainsi que des délégués américains, qui seront présents en tant qu'observateurs. Le respect du cessez-le-feu et des mesures de «stabilisation» de la situation dans certaines régions de Syrie seront au menu des discussions. Ces pourparlers dans la capitale du Kazakhstan suivent un premier round de négociations le mois dernier qui s'était achevé sans avancée politique majeure pour résoudre un conflit qui a fait plus de 310.000 morts depuis son commencement, fin 2011. Pour la première fois, des représentants du régime syrien et de groupes rebelles combattant sur le terrain devait se rencontrer en face à face mais les rebelles avaient refusé de s'asseoir à la même table que les émissaires de Damas. L'Iran, la Russie et la Turquie étaient toutefois convenus de la création d'un mécanisme de mise en oeuvre et de surveillance du cessez-le-feu en Syrie.