La ligne de chemin de fer reliant la ville de Bab Ezzouar à l'aéroport sera livrée en juillet 2018 alors que l'extension du métro d'Alger jusqu'à cette aérogare devra être terminée en 2020. D'ici une année, au plus tard une année et demie, Alger aura son nouvel aéroport international. C'est ce qu'a assuré, hier, le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjema Talai, lors de sa visite d'inspection de ce projet. Le ministre a estimé que les travaux de réalisation «avancent bien», tout en affirmant que cette future aérogare, d'une capacité de 10 millions de passagers par an, sera réceptionnée dans les temps c'est-à-dire en 2018. «La nouvelle aérogare d'Alger qu'on veut (...) un hub aérien sera une connexion entre l'Afrique et l'Europe. Elle sera dotée de toutes les infrastructures d'accompagnement, en catering, en fret et en hébergement, lui permettant d'être conforme aux standards internationaux», a-t-il garanti après avoir constaté de visu que les travaux étaient à un stade avancé. Le gros oeuvre de ce bijou est terminé, les finitions ont déjà commencé, ce qui laisse confiant le ministre de voir ce projet cher au président Bouteflika être livré l'année prochaine. Un hôtel quatre étoiles de 250 chambres est en cours de réalisation à proximité de l'aéroport. Réalisé sur une superficie de 25.000 m2 sous le label «Hayet», il sera «en principe livré avec l'ouverture de l'aérogare». L'aérogare sera également connectée à tous les réseaux de transport, comme le métro et le train.Une extension de la ligne du métro d'Alger à partir d'El Harrach est prévue jusqu'à cette nouvelle aérogare. «Elle sera livrée en 2020», a précisé le ministre. Quant à la ligne de chemin de fer qui devra relier la gare de Bab Ezzouar à l'aéroport, elle sera livrée en juillet 2018. La nouvelle aérogare internationale, dont les travaux de construction avaient été entamés fin 2014, est en réalisation sur une superficie de 73 hectares avec une enveloppe financière de 90,3 milliards de dinars. Le projet est financé sur fonds propres de la Sgsia et par des crédits bancaires remboursables en 20 ans.