Le ministère de la Culture a fait état lundi d'un accord «de principe» avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de le Recherche scientifique pour «la validation des diplômes des étudiants de l'Ecole supérieure des beaux-arts par les services du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique», indique un communiqué de ce département ministériel. Une commission regroupant les deux ministères s'est réunie le jeudi 16 février et examiné «la situation de l'Ecole notamment l'aspect pédagogique» pour adopter un nombre de dispositions dont «l'accompagnement de l'administration de l'Ecole par les services du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans l'élaboration de programmes LMD». Le communiqué précise que «la question du type de système voulu sera tranchée» au cours de la prochaine année universitaire afin «de mettre en oeuvre soit un système de licence professionnelle ou de master professionnel». En outre, «les statuts de l'Ecole supérieure seront revus et mis en conformité avec le décret n° 16-176 fixant le statut-type de l'Ecole supérieure», poursuit la même source. Le décret n° 16-176 prévoit «la révision de la gestion interne des Ecoles supérieures des beaux arts conformément aux Statuts en vigueur en matière de gestion des Ecoles supérieures». Pour rappel, l'Ecole supérieure des beaux-arts connaît, depuis la rentrée universitaire 2016-2017, une situation tendue marquée par des mouvements de protestation enclenchés par les étudiants qui revendiquent l'amélioration des conditions socio-pédagogiques et dont l'action protestataire a conduit à une grève de la faim. Les revendications ont également porté sur des questions pédagogiques déjà soulevées lors du mouvement de protestation de 2015 ayant exigé la révision des programmes de formation, l'ouverture d'espaces de travail et d'ateliers ainsi que l'équivalence des diplômes.