Après avoir décidé d'arrêter les travaux de réalisation des réseaux de distribution et de transport de gaz naturel dans le cadre du quinquennat 2009/2014, les entreprises en charge sont revenues hier à de meilleurs sentiments en optant pour la reprise des travaux sur l'ensemble des projets afin de ne pas pénaliser les populations. C'est la principale information à retenir du conclave tenu hier à l'hôtel «Cristal II» du chef-lieu de wilaya pour «rediscuter». Le handicap financier, et surtout des créances détenues auprès de la SDE ex-Sonelgaz et qui s'élèvent à plus de 200 milliards de centimes, a été remis sur le tapis. Les quelque 33 chefs d'entreprises affiliées à l'Association nationale des entreprises d'électricité et de gaz (Aneeg) étaient partagés sur la position à prendre, à savoir l'arrêt des travaux jusqu'au paiement de leurs dus ou la reprise en se contentant des promesses des autorités. Au final, c'est l'option de la reprise qui a été privilégiée au prétexte de ne pas pénaliser les populations. Mais, cette décision reste cependant conditionnée par le respect de la garantie, quant au règlement des créances avant le 31 mars prochain, tel que défendu par le président de leur association. Les entreprises percevront les dus cumulés entre le mois de juillet et le 31 décembre 2016. La promesse leur a été faite par le wali de Béjaïa, qui avait indiqué mercredi dernier sur les ondes de la radio locale que les entreprises seront régularisées d'ici peu. Auparavant, c'était le directeur de la Sonelgaz qui avait fait une déclaration similaire sur le même média.