Le préalable de la bonne santé financière n'est plus un obstacle pour plusieurs entreprises nationales. La dynamique de privatisation et de partenariat entamée par les pouvoirs publics devra produira une valeur ajoutée au marché de l'automobile en Algérie. Ainsi le préalable de bonne santé financière (existence d'un marché d'écoulement, dégagement de bénéfices et équipements modernes) n'est pas un obstacle pour le contrôle technique automobile (Cota). A cet effet, les perspectives de coopération entre les entreprises algériennes et étrangères semblent se préciser de plus en plus. En effet, nous apprenons que deux sociétés, SGC (France), groupement d'entreprises spécialisé dans le contrôle technique et la certification de garantie à l'exportation, et Ivesur (Espagne), ont fait part de leur intention d'investir ce créneau, dans une vision de partenariat. Dans ce sens, une réunion de travail a réuni, jeudi, les responsables du Cota avec des représentants de la firme française. Ces entretiens ont porté, selon nos sources, sur les modalités de partenariat entre les deux entreprises. Ainsi le Cota devrait procéder incessamment à la signature d'un acte de cession d'actions au profit des deux firmes. Cette action est le fruit de négociations qui ont duré plusieurs mois, consacrées aux évaluations financières devant officialiser l'entrée de SGC et d'Ivesur. Selon les mêmes sources, à la fin des différentes phases de pourparlers devant délimiter les parts, le conseil d'administration devrait donner son accord pour leur cession. A l'heure actuelle, on ignore exactement le pourcentage des quotes-parts. Néanmoins, les négociations risquent encore de buter un certain temps tant les deux firmes étrangères sont déterminées à avoir la majorité des actions. Chose qui n'est pas du goût des responsables de Cota qui tiennent à garder la majorité des actions et leur souveraineté. Cette action si elle est concrétisée, il est utile de le signaler, entraînera une nouvelle configuration de l'actionnariat de Cota. Même si on est encore en phase de pourparlers, la direction de Cota est convaincue que le SGC et Ivesur, en tant que nouveaux investisseurs ne manqueront pas d'apporter une plus grande dynamique dans la croissance de l'entreprise avec des perspectives plus grandes sur les marchés économiques et financiers. Pour rappel, le Cota a développé un réseau national couvrant 17 wilayas (21 stations) pour un investissement avoisinant les 500 millions de dinars.