Une petite fillette de cinq ans dont on ne peut retenir rien d'autre que l'innocence et le sourire. Depuis l'annonce de la mort de Nihal Si Mohand, les investigations pour élucider l'affaire n'ont pas cessé. Lors d'un point de presse, animé hier matin, Idir Mahmoudia, Commandant de groupement de la Gendarmerie nationale de Tizi Ouzou, a révélé que l'enquête concernant l'affaire de la petite fillette Nihal Si Mohand, qui a ébranlé la chronique en Algérie en juillet 2016, est toujours en cours. Les services de la gendarmerie, chargés de mener les investigations pouvant tirer au clair tous les dessous de cette affaire, continuent à travailler d'arrache-pied afin de dégager les circonstances détaillées de la disparition de Nihal Si Mohand. Une disparition, suivie du décès (ou assassinat?) dans des circonstances tragiques de la petite âgée d'à peine cinq ans. Concernant le même sujet, le commandant de la Gendarmerie nationale de Groupement de Tizi Ouzou a indiqué en outre que les services en question ont mobilisé l'ensemble des moyens adéquats afin de faire avancer l'enquête concernant l'affaire Nihal Si Mohand. D'après les affirmations du même responsable, qui a animé une conférence de presse dont le but est de livrer aux représentants locaux de la presse nationale et régionale le bilan annuel des activités menées par la gendarmerie, il serait toujours prématuré de conjecturer en faveur d'une quelconque piste tant que des zones d'ombre entourent toujours cette affaire malgré que près de huit mois se soient déroulés depuis. Il s'agit en effet de l'une des affaires les plus troublantes qu'ait eu à vivre la wilaya de Tizi Ouzou durant ces dernières décennies. D'abord, par la nature même de la victime, une petite fillette de cinq ans dont on ne peut retenir rien d'autre que l'innocence et le sourire. Ensuite, par les circonstances du décès de la fillette et sa disparition pendant plusieurs jours. Le drame de Nihal Si Mohand et de sa famille, auquel a compati toute l'Algérie, a commencé en ce jour maudit du 21 juillet 2016. La fillette qui accompagnait sa mère et des membres de la famille avait subitement disparu. Croyant que Nihal s'était juste égarée, n'habitant pas la région des Ouacifs (Nihal et sa famille habitaient à Oran), les proches avaient tenté de la retrouver en cherchant un peu partout dans les parages. Mais en vain. Ce n'est que des journées plus tard qu'il s'est avéré que l'affaire était bien plus complexe qu'on ne le croyait. Depuis l'annonce de la mort de Nihal Si Mohand, l'enquête pour élucider l'affaire n'a pas cessé. Il a été aussi procédé à un certain nombre de perquisitions aussi bien à Ouacif qu'à Oran. Jusqu'au jour d'aujourd'hui, plusieurs questions restent en suspens: Nihal a-t-elle été enlevée puis assassinée? S'est-elle égarée dans les bois, loin de la demeure de ses oncles maternels, au village Aït Ali dans la commune d'Aït Toudert? Aucune réponse n'est disponible près de huit mois après la survenue de ce drame. Pourtant, la connaissance de la vérité permettrait aux parents et à la famille de Nihal de faire leur deuil.