Pour le Mouvement populaire algérien, l'Algérie a besoin d'une démocratie qui échappe à la manipulation de la rue. Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a affirmé lors de la conférence de presse qu'il a animée en son siège, que son parti est présent dans 49 circonscriptions électorales. Amara Benyounès se veut optimiste quant à l'issue de ces élections législatives du 4 mai prochain. Néanmoins, il déplore le fait que son parti n'ait pas réussi à présenter des listes dans les wilayas de Laghouat et d'El Oued, en précisant que le MPA «vient de déposer un recours auprès du tribunal administratif dans l'espoir de repêcher la liste électorale de la wilaya de Souk Ahras, dont l'affaire sera tranchée incessamment», a-t-il précisé. Dans le même sillage, Amara Benyounès considère que la question de la préparation des listes électorales n'a pas «connu la même atmosphère sur fond de contestations comme c'était le cas pour certains partis politiques». Et d'ajouter: «Le Mouvement populaire algérien est un parti démocratique qui favorise le débat démocratique, transparent et consensuel.» Le patron du MPA affirme également que toutes les listes ont fait l'objet de consultation coordonnée entre les commissions nationale et de wilaya. Abondant dans le même sens, le président du MPA n'y va pas avec le dos de la cuillère pour affirmer que «le MPA va confirmer le résultat engrangé lors des élections municipales précédentes» et d'enchaîner: «Nous sommes présents dans la majorité des wilayas du pays», a-t-il asséné. La présence féminine sur les listes électorales du MPA est en osmose avec «la ligne politique qui consiste à donner une place aux femmes», note Amara Benyounès en soulignant que «le MPA a introduit 160 femmes sur les listes électorales». Sur la campagne électorale, le conférencier a révélé que le slogan du parti durant la campagne sera estampillé sous le label «Pour une démocratie calme et sereine», pour que «tout le processus de la campagne se transforme en une fête démocratique», a-t-il mentionné. Pour le Mouvement populaire algérien, l'Algérie a besoin d'une démocratie qui échappe à la manipulation de la rue. Amara Benyounès insiste sur le fait qu'«il faut barrer la route à ceux qui font de la rue un moyen d'imposer leur choix politique», en affirmant que «nous savons ce que nous a ramené la démocratie de la rue, précédemment», a-t-il précisé. Concernant la politique d'alliance que pourrait développer le MPA durant la période post-électorale, Amara Benyounès répond de manière laconique.«Il est trop tôt de parler des alliances. Il faut d'abord se mettre dans le bain de la campagne électorale et après on en parlera (...); nous avons une stratégie d'alliance qui est claire pour nous, nous contractons des alliances avec des partis qui soutiennent le programme du président de la République», a-t-il tempêté. Le président du MPA s'est attelé à expliquer la nécessité pour les citoyens de participer massivement aux prochaines élections législatives en insinuant que «c'est dans l'intérêt de tous que les élections législatives du 4 mai prochain soient caractérisées par un taux de participation élevé et massif, si nous voulons avoir un gouvernement qui pourra travailler dans la sérénité et le calme, sachant que la situation socio-économique est très difficile», a-t-il déclaré. L'abstention est considérée comme une sorte d'échec «pour tous et non pas uniquement pour le gouvernement et elle ne permet pas au gouvernement de travailler dans l'aisance», a-t-il ajouté.