A tous ceux qui s��tonnent des r�sultats obtenus par le Mouvement populaire alg�rien (MPA), Amara Benyoun�s r�pond que son parti n�a pas usurp� sa position de troisi�me force politique du pays. Les r�sultats obtenus, dit-il, sont le r�sultat des positions constantes du MPA. Nawal Im�s- Alger (Le Soir)- Le score du MPA aux �lections locales qui a suscit� beaucoup de commentaires n�est �ni le fruit du hasard ni une surprise�, avance d�embl�e Amara Benyoun�s. Le patron du MPA refuse que sa formation politique soit class�e parmi les partis nouvellement agr��s. Le MPA, rappelle-t-il, est le fruit de sept ann�es d�attente de l�ancien UDR et il �tait pr�visible, assure-t- il, qu�il monte en puissance. �C�est dans la clart� de ses positions et leur constance, c�est dans le patriotisme de sa ligne politique et la transparence de sa gestion interne qu�il faut rechercher l�origine de son succ�s et nulle part ailleurs�, r�p�te Amara Benyoun�s qui animait hier une conf�rence de presse. Il a tenu � rappeler qu�en mati�re de nombre de listes d�pos�es, le MPA �tait class� au troisi�me rang et que lors des l�gislatives de mai dernier et en d�pit d�une jeune exp�rience en la mati�re, son parti avait r�ussi � obtenir 7 si�ges � l�APN. L�arriv�e du MPA, dit-il, signe la reconfiguration du champ politique. Profitant de cette position, le MPA se dit ouvert � des discussions avec les autres partis politiques �sans exception� pourvu qu�ils partagent un minimum d�id�al d�mocratique et que les alliances ne soient �ni autour d�un homme ni contre lui�. Au niveau des APC, le MPA privil�giera des alliances avec les formations qui sont pr�sentes dans le gouvernement. Des instructions ont �t� donn�es aux nouveaux �lus pour contracter ces alliances. A l�avenir, le MPA n�exclut pas des discussions avec l�ensemble des partis politiques car, dit-il, �le MPA n�a pas d�ennemis en politique mais juste des adversaires�. Amara Benyoun�s affirme que �nous avons le devoir d��uvrer au rassemblement le plus large possible de la famille r�publicaine, patriotique et moderne. Nous sommes conscients qu�aucune formation politique ne peut seule faire face aux nombreux d�fis de la nation. R�unie, cette famille peut conduire le pays au d�veloppement au profit de tous, divis�e elle risque de n�avoir aucune prise sur sa propre histoire et celle du pays�. Il se dit convaincu que l��re de l�exploitation de l�islam � des fins politiques est d�finitivement r�volue. L�Alg�rie est entr�e dans l��re de l�apr�s-islamisme politique, assure-t-il, affirmant que si la proposition de rejoindre l�Alliance pr�sidentielle lui est faite, les instances du parti trancheront tandis que la question du soutien du pr�sident de la R�publique est d�j� tranch�e : le MPA soutiendra Bouteflika si ce dernier se pr�sentait � nouveau en 2014.