La stabilité et la sécurité de la région ont été au coeur des discussions de la 21ème session de la Grande Commission mixte algéro-tunisienne «L 'Algérie et la Tunisie jouiront de la stabilité et de la sécurité quoiqu'il nous en coûtera», Abdelmalek Sellal le proclame. Un serment. Il rappelle celui du 1er Novembre 1954 pris par Ben M'hidi, Didouche, Krim, Boudiaf...Il rappelle les liens prodigieux qui unissent les deux nations. Leur destin commun... Le Maghreb ne peut vivre en toute sérénité tant que la Libye n'a pas retrouvé la sienne. La Tunisie et l'Algérie ont décidé de jeter toutes leurs forces dans la bataille afin d'y parvenir. Le premier ministre l'a affirmé à l'issue de son entretien avec le président tunisien Béji Caïd Essebsi. «L'Algérie et la Tunisie poursuivent la coordination et le dialogue afin de trouver un règlement positif à la question libyenne avec la participation de l'ensemble des parties concernées», a indiqué Abdelmalek Sellal. La stabilité et la sécurité de la région ont été au coeur des discussions, de la 21ème session de la Grande Commission mixte algéro-tunisienne, entre les deux parties. «L'Algérie et la Tunisie sont confrontées à de grands défis sécuritaires qui imposent de conjuguer les efforts et de mobiliser les énergies pour les relever», a-t-il fait remarquer tout en signalant que «les plus importants étant la situation en Libye et son impact direct sur les deux pays». Des efforts intenses sont déployés par l'Algérie, la Tunisie et l'Egypte pour aboutir à une solution politique qui puisse permettre aux Libyens de s'asseoir autour d'une même table pour mettre fin à leurs différends, dans le cadre de la démarche préconisée par l'ONU. Abdelmalek Sellal a saisi cette occasion pour appeler l'Organisation, des Nations unies à «assumer ses responsabilités dans la mise en oeuvre des décisions du Conseil de sécurité pour la sauvegarde de l'unité, la souveraineté et la stabilité de la Libye loin de toute ingérence étrangère». Le discours tenu par la partie tunisienne est aussi puissant. Il renseigne sur sa volonté à hisser la coopération à un niveau exceptionnel tout comme elle compte sur l'expérience algérienne en matière de lutte antiterroriste pour assurer son intégrité territoriale et sa stabilité. L'hommage qu'elle lui rend est appuyé. Vibrant. «Nous saluons les réalisations de l'Algérie dans les différents domaines sous la direction du Président Abdelaziz Bouteflika, et qui ont contribué au rétablissement de la sécurité et de la stabilité et au développement du peuple algérien, tout comme elles ont consolidé la place de l'Algérie et son rôle dans le soutien des fondements de la sécurité et de la stabilité dans la région», a indiqué Youssef Chahed lors de l'ouverture des travaux de la 21ème session de la Grande Commission mixte algéro-tunisienne. Si le volet sécuritaire a dominé ce rendez- vous celui de la coopération économique qui reste bien en dessous des potentialités des deux pays a tout logiquement une nette marge de progression devant lui. Huit accords de coopération et mémorandums d'entente. Si celui portant sur la coopération dans le domaine sécuritaire, qui a été signé par Nouredine Bedoui, et son homologue tunisien Hédi Majdoub a focalisé tous les regards, il n'empêche que les sept autres revêtent une grande importance. Parmi eux il y a celui concernant l'approvisionnement en gaz algérien de la ville tunisienne de Sakiet Sidi Youcef. «Nous avons convenu de lancer un projet pour le raccordement de Sakiet Sidi Youcef au gaz algérien», a confié Abdelmalek Sellal. Une ville qui a souffert le martyre durant la guerre de libération et qui a scellé pour l'éternité l'amitié entre les deux pays. Un trait d'union qui symbolise leurs liens exceptionnels. . Sellal à propos de la santé du chef de l'Etat Le président Bouteflika «se porte bien» Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a indiqué jeudi à Tunis que le président de la République Abdelaziz Bouteflika «se porte bien». «Le président de la République se porte bien et vous transmet ses salutations», a affirmé le patron de l'Exécutif qui répondait à la question d'un journaliste à l'issue des travaux de la 21e session de la Grande commission mixte algéro-tunisienne.