«En 1997, à la naissance du RND, certains, sous prétexte d'interdire l'utilisation des sigles des partis historiques, ont voulu en finir avec le FLN.» Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès a affirmé hier,au siège du Cerist, à Ben Aknoun, lors de la rencontre regroupant les têtes de listes de candidature, du FLN aux législatives, les mouhafedhs et les membres du bureau politique, qu' «un engagement a été pris avec le président de la République pour obtenir un taux de participation aux législatives du 4 mai prochain supérieur à 50%». «Toutes les organisations de masse, à l'image de l'Organisation nationale des enfants des moudjahidine (Onem) et l'Organisation nationale des enfants de chouhada(Onec) ainsi que d'autres organisations estudiantines, se sont engagées à collaborer à la réussite de la campagne électorale du FLN», a affirmé Ould Abbès. Le FLN compte également s'adjuger «la majorité absolue confortable» de sièges lors du scrutin des législatives prochaines, et ce «pour préserver la sécurité et la stabilité du pays», avance-t-il. «Sans un front fort, l' Algérie sera un pays déstabilisé», a-t-il ajouté. «Ce triomphe électoral sera dédié au président de la République, Abdelaziz Bouteflika», a-t-il indiqué. La guerre sourde que se livrent les deux partis alliés stratégiques(FLN-RND), Ould Abbès devient de plus en plus déterminé en cette période préélectorale. Dans ses propos virulents à l'égard du parti rival, sans toutefois le citer, Ould Abbès a rappelé que «lui-même et son ami Mohamed Tahar Dilmi, de l'Ugta, ont sauvé le FLN de la disparition en mars 1997, en déjouant une tentative de sa mise au musée». D'après Ould Abbès, «certains hommes forts de cette époque, siégeant dans le Conseil national de transition(CNT), ont introduit deux articles(41 et 42) prévoyant l'interdiction des sigles de partis historiques». En fait, ils ont voulu bannir de la scène politique le sigle du FLN», accuse-t-il. En 1997, à la naissance du RND, certains, sous prétexte d'interdire l'utilisation des sigles des partis historiques du Mouvement national, ont voulu en finir avec le FLN», témoigne-t-il, en tant que représentant de l'Union médicale au niveau du CNT, également membre du comité central. «A travers mon périple entamé récemment à partir de Sétif, en passant par Médéa, Aïn Témouchent jusqu'à Ghardaïa, j'ai pu constater la confiance qu'ont les militants en eux-mêmes», a-t-il fait savoir. Durant son intervention, il a aussi prévenu contre «ceux qui tentent de perturber et de porter atteinte à la stabilité du FLN». «Mais jamais ils ne pourront le faire», poursuit-il. Dans le cadre des préparatifs de la campagne électorale, il a insisté sur la nécessité de mener un travail collectif, comme cela a été déjà lancé à Sétif, selon les candidats du parti. «Il faut que le travail soit collégial et horizontal. Personne ne doit commander l'autre. Il n'y a pas de zaïmisme mais de la concurrence. Il faut aussi une coordination quotidienne», a-t-il souligné. Djamel Ould Abbès animera son premier meeting à Khenchela, une wilaya où le FLN a obtenu zéro siège en 2012. «Le programme de la campagne électorale du parti sera tiré du programme électoral du président de la République», a-t-il conclu.