img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P170412-10.jpg" alt=""Libérons notre économie!"" / Il a mis en avant l'encouragement de l'industrialisation et la promotion des exportations. Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a indiqué hier à El Oued que la libération de l'économie nationale de la dépendance au pétrole requérait de promouvoir l'investissement. Intervenant lors d'un meeting à la Maison de la culture Mohamed-Lamine-Lamoudi, dans le cadre de la campagne pour les prochaines législatives, Ouyahia a affirmé que «la libération de l'économie nationale de la dépendance du pétrole requiert la promotion de l'investissement à travers l'élaboration d'une stratégie globale et d'un programme pour atteindre cet objectif». Devant un parterre composé de militants et de sympathisants de sa formation politique, le SG du RND a mis l'accent sur la nécessité de promouvoir l'investissement et de le diversifier dans différents créneaux, «en tant que levier unique susceptible de faire aboutir cet objectif». «Les appareils de l'Etat se trouvent dans l'obligation, aujourd'hui plus que jamais, de créer un climat favorable pour les promoteurs afin de développer l'investissement productif par la mise en place de cadres organisationnels et managériaux, notamment au volet de la création d'espaces favorables à l'investissement axé sur la décentralisation», a soutenu Ouyahia. Pour atteindre cet objectif susceptible de garantir des avantages sociaux tant attendus par de larges catégories sociales, Ouyahia estime nécessaire d'ancrer des mécanismes pratiques à même de faciliter l'exploitation du foncier industriel qui, a-t-il dit, constitue encore une contrainte entravant la tâche de nombreux investisseurs sérieux. Le patron du RND a, dans son intervention, mis en avant aussi l'importance de l'ouverture du marché national pour permettre aux produits nationaux d'aller à la conquête du monde de la concurrence, de l'encouragement de l'industrialisation et la promotion des exportations, en vue, estime-t-il, de s'éloigner du «spectre de l'endettement» qui a constitué, durant les années passées, un fardeau pour l'Etat et a influé négativement sur la politique du soutien social. Ouyahia a aussi mis l'accent sur la nécessité de continuer à booster l'investissement dans le secteur agricole dans ces deux volets, végétal et animal, en tant qu'investissement seul à même de garantir l'autosuffisance alimentaire. Il a plaidé le principe de l'équilibre régional, sans distinction, en matière d'investissement, appelant à arrêter des programmes de soutien à l'investissement dans les zones montagneuses, à l'instar des programmes d'investissement consentis pour les régions des Hauts-Plateaux et du Sud du pays. Ouyahia a, dans son discours électoral, défendu également la politique de soutien social qui requiert, a-t-il dit, la prise en charge optimale des catégories vulnérables et défavorisées dans les zones rurales qui, a-t-il rappelé, ont payé un lourd tribut pour la stabilité du pays et ce, de sorte à préserver leur dignité, notamment en matière d'allocations, de logements et d'aides.