L'affaire du limogeage de l'ex-ministre du Tourisme, Messaoud Benagoun, 48 heures après sa nomination, a pris des proportions telles dans l'opinion nationale qu'il devenait indispensable de connaître, l'autre son de cloche, celui du concerné lui-même et du parti politique qui l'a parrainé pour le poste de ministre de la République. Benagoun était jusqu'à hier soir silencieux, mais le Mouvement populaire algérien s'est exprimé sur le sujet au lendemain de «l'incident», dans un communiqué rendu public, hier, où le parti de Amara Benyounes a donné sa propre version. Ne contestant pas la décision du chef de l'Etat de démettre son militant deux jours après sa nomination, prérogative présidentielle oblige, le MPA n'en souligne pas moins que cette décision a été prise sur proposition du Premier ministre.