Une catastrophe a été évitée récemment au niveau de la nouvelle cité des 140 logements. Pour rappel, ce site a été occupé par les habitants de la cité Gouizi dans le cadre du recasement. A l'origine de ce fait, les installations électriques qui ont flambé mettant ainsi les occupants du bloc A en danger de mort. La Sonelgaz, qui a confié le travail d'installation à une entreprise privée, ne compte pas, selon ses responsables, rester les mains liées devant ce qui s'apparente à un travail bâclé. Déjà, lors du déplacement des occupants, nombreux sont ceux qui ont signalé des défaillances. Ainsi, un habitant du 5e étage s'est plaint de voir son compteur tourner en vitesse sans qu'il allume chez lui. En intervenant, les techniciens de la société ont remarqué que les compteurs ne correspondaient pas aux habitations. Même si l'origine de l'incendie qui a ravagé l'ensemble de l'installation serait une infiltration d'eau, il est opportun de se demander pourquoi l'installateur n'a pas pris en compte ce risque? La Sonelgaz a investi des millions de dinars lors de l'opération de regroupement des compteurs l'année dernière. Pourquoi dans ces nouveaux blocs, on a continué à installer les compteurs dans chaque palier? Une nouvelle fois, et grâce à l'intervention des pompiers et des agents de la Sonelgaz, le pire a été évité mais il ne doit en aucun cas être oublié. La Sonelgaz, en recourant au privé, a certes permis une nette dynamisation du secteur mais elle reste l'unique responsable devant pareille situation. Les sous-traitants doivent être sérieusement contrôlés.