Cette organisation patronale,de par son immense réseau et son influence dans le milieu patronal régional et mondial, peut jouer un rôle dans la renégociation du rapport de l'économie algérienne à l'économie mondiale. La Confédération générale des entreprises algérienne confirme de plus en plus sa présence à l'échelle internationale et son influence considérable au sein des organisations mondiales et régionales dont elle est membre. Et cette position, qu'on qualifierait de privilégiée, est une aubaine non seulement pour ses membres, mais pour toute l'Algérie et ce d'autant plus que, dans la conjoncture actuelle, il est urgent que l'Algérie renégocie son rapport au monde en matière d'économie et de commerce. Dans cette perspective, le moins que l'on puisse dire est que la Cgea, de par son immense réseau et son influence dans le milieu patronal régional et mondial, peut jouer un rôle non négligeable. Dans le cadre de son plan d'action pour l'année en cours, la Cgea, dirigée par Saïda Neghza, s'est en effet offert quatre tribunes internationales des plus prisées dans la sphère économique mondiale. C'est ainsi que la semaine passée, à l'occasion de la tenue de la session ordinaire du Conseil du BIT à Genève, malgré la concurrence féroce qui existe entre les différentes organisations patronales membres du Bureau international du Travail, notamment celles des pays du pourtour méditerranéen et d'Amérique latine, la Cgea a fait passer sa candidate, à savoir Saïda Neghza, comme membre du Conseil de cette organisation internationale qui compte en son sein les plus grandes organisations patronales à l'échelle mondiale. Cette tribune, importante à plus d'un titre, permet à l'Algérie d'être aux premières loges et au diapason de ce qui se fait dans le monde du travail en temps réel à travers la Cgea. De plus, elle constitue un moyen de défense des intérêts de l'Algérie et de réseautage qui permet d'obtenir des contrats de partenariat avec des institutions et sociétés internationales leaders dans leurs domaines. D'autre part, toujours sur le plan international, la présidente de la Cgea, a été réélue comme vice-président de l'Organisation internationale des employeurs, qui comprend 187 pays et qui est la plus grande organisation patronale dans le monde aussi bien par son réseau, son efficacité et sa philosophie basés sur la solidarité et qui privilégie considérablement la création d'emplois.Saïda Neghza a également été maintenue, à l'occasion de cette rencontre, à son poste de vice-présidente de Business Med et ce grâce aux grandes amitiés et relations professionnelles qu'elle entretient avec les différentes organisations patronales méditerranéennes, mais aussi son expérience et son dynamisme effréné en matière de stimulation de partenariats gagnant-gagnant dans la région. Quant au niveau africain, Saïda Neghza a arraché le poste de premier vice-président de l'Organisation du travail en Afrique, à savoir Job's Afrika. Il est à rappeler qu'au mois d'avril dernier, la Cgea a organisé une rencontre à Alger sur l'emploi et le développement économique en collaboration avec Jobs'Africa, qui a été sanctionnée par un grand succès grâce notamment au nombre de pays participants qui étaient de 39, mais aussi la représentativité des acteurs présents à la rencontre qui figurent parmi les leaders du continent africain chacun dans son domaine respectif ainsi que la qualité de leurs interventions. Cette présence massive et qualitativement importante de la Cgea à l'échelle mondiale fait d'elle un acteur stratégique dans la politique d'internationalisation des entreprises algériennes et d'ouverture du commerce extérieur de l'Algérie. Dans ce sens, elle peut jouer un rôle d'accompagnateur majeur et de facilitateur et ceci est d'autant plus possible que la Cgea n'est pas seulement membre du BIT, de l'Organisation mondiale des employeurs, de Business Med et de Jobs Africa, mais occupe une position dans les instances décisionnelles de ces organisations, ce qui représente une nette opportunité pour l'Algérie et les opérateurs économiques algériens.