Pour la première fois l'artiste se produit dans un pays arabe, en Algérie, grâce à Amine Kouider. Jeune pianiste belge, née en 1977 à Bruxelles, Edna Stern commence ses études de musique à l'âge de 6 ans auprès de Viktor Derevianko et Natasha Tadson. Elle obtient plusieurs prix tout au long de sa jeune carrière d'artiste de talent. En 2000, elle est lauréate du concours international Senigallia (Italie) puis lauréate Juventus en 2001. En 1996, elle s'installe à Bâle pour se perfectionner auprès de Krystian Zinuman et suit des cours d'orgue, d'improvisation et de musique de chambre. Elle s'est produite en récital ou en musique de chambre dans de prestigieux endroits en Europe : festival de la Roque d'Anthéron, Midis musicaux du théâtre de Châtelet, festival du Grand jardin, festival Juventus, Palais des beaux arts de Bruxelles, Herculessal de Munich, concert d'Amsterdam et autres. En musique de chambre, Edna a joué aux côtés de grands interprètes de renommée internationale, tels Ronald Van Spaendonck, Alban Gerhardt, Erik Schumann, Amandine Beyer... Cette talentueuse pianiste s'est produite avec de nombreux orchestres dont l'orchestre national de Belgique, le philharmonique de Flandres, de la RTB, de Lenaj, l'orchestre symphonique de RTL, de la Radio polonaise, la Beethoven Académie et autres grands orchestres. Pour la première fois, Edna Stern se produit dans un pays arabe, en Algérie, grâce à l'invitation d'Amine Kouider, le chef de l'orchestre philharmonique d'Alger qui a permis au public algérois de goûter à ce jeune talent international. Emue par le public, et ravie d'être présente au Palais de la culture d'Alger, auprès du «virtuose» Amine Kouider, Edna nous donne ses impressions dans un petit entretien. L'Expression: Quelle a été votre première impression en foulant le sol algérien? Edna Stern:Votre pays est magnifique, le soleil y est chaud et les gens sont très accueillants et vraiment hospitaliers. Connaissiez-vous Amine Kouider? En fait, non. C'est grâce à mon manager que le contact s'est établi voilà peu de temps. Il nous a fait cette proposition de me produire à Alger et je n'y ai pas vu d'inconvénient puisque mon emploi du temps me le permettait. N'aviez-vous pas peur de vous produire en Algérie, un pays inconnu et un peu trop «chaud» de surcroît? Pas du tout. Je n'ai pas hésité une seule seconde, et j'avoue que je ne le regrette pas du tout. C'est avec plaisir que je reviendrai en Algérie si l'occasion se présentait. Que pensez-vous de la prestation de l'orchestre philharmonique d'Alger? Je trouve que c'est une belle prestation. Tous les éléments de l'orchestre sont bons mais il leur manque des moyens pour se perfectionner. On sent que les instruments qu'ils utilisent ne sont pas très neufs ni très performants, ce qui complique un peu leur travail. Ils méritent de meilleurs instruments et une meilleure prise en charge.