Le tribunal d'Akbou a prononcé hier un non-lieu dans l'affaire opposant M.Mahfi Arezki à la direction de l'éducation de Béjaïa, informe le bureau du Cnapest de Béjaïa dans un communiqué rendu public hier. Dans le même document le Cnapest prend acte du verdict du tribunal d'Akbou et exige qu' «un tel jugement se généralise à tous les membres du Bureau national ayant été mis sous contrôle judiciaire pour les mêmes chefs d'inculpation». Le bureau du Cnapest à Béjaïa appelle les Pest de la wilaya à «rester unis et mobilisés» car, estime-t-on dans le même communiqué «seule une lutte implacable est à même de venir à bout de tous les obstacles que le ministre tente de dresser contre notre mouvement et de faire valoir nos droits légitimes». Par ailleurs, le Cnapest demeure convaincu que «la seule issue au conflit demeure dans une négociation responsable entre les deux parties et sur la base de la plate-forme de revendications». Ce conflit dans le secteur de l'éducation nationale, qui ne date pas de cette année, a connu une évolution des plus inquiétantes. Récemment, les lycéens ont réagi pour exiger leurs notes trimestrielles dont ils sont privés depuis le début de l'année. Cette réaction, tout à fait légitime, reste motivée par la dernière mesure prise par le Cnapest lors de son dernier Conseil national tenu à Béjaïa. La reconduction des rétentions des notes trimestrielles pour le 2e et 3e trimestre et la menace brandie quant au boycott de la correction du bac faisaient craindre le pire. C'est pourquoi la décision prise par le tribunal d'Akbou, hier, ne peut être qu'un prélude à une accalmie, en somme nécessaire, pour un déroulement serein de l'examen du baccalauréat. La réaction du Cnapest à ce sujet et son rappel que le conflit ne peut être réglé que par le dialogue, ne font que conforter cette volonté d'apaisement.