Lors de cette visite, les deux parties ont réitéré leur engagement à renforcer davantage leur coopération. A l'issue d'une rencontre entre le ministre de l'Intérieur, Nour-Eddine Bedoui et l'ambassadrice des Etats-Unis, Joan Polaschik, les opportunités juteuses d'investissement en Algérie ont été, une nouvelle fois, mises en exergue. «Grâce à la politique judicieuse du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie est devenue un pôle économique leader, eu égard à ses grandes potentialités économiques», a indiqué le ministre. Il a notamment insisté sur les «opportunités pour les investisseurs porteurs de projets sérieux, y compris les Américains qui sont toujours les bienvenus». L'audience accordée à l'ambassadrice au terme de sa mission en Algérie, a également été l'occasion pour les deux parties, d'appeler au renforcement de la coopération et de l'échange d'expériences entre l'Algérie et les Etats-Unis. A ce titre, Nour-Eddine Bedoui a affirmé que «les Etats-Unis sont un ami de l'Etat et du peuple algériens», insistant sur l'importance de consolider cette entente. Ainsi, le ministre a «passé en revue la volonté politique en matière de relance des domaines économique et social, des projets d'investissement et des mécanismes mis en place à l'effet de réaliser un saut qualitatif sur tous les fronts». Le responsable a par ailleurs relevé que l'Algérie «a réalisé de grands progrès dans les domaines de la formation, la modernisation et la promotion des droits de la femme, outre le développement humain, la démocratie participative et la relance du développement local». L'ambassadrice américaine a, quant à elle, exprimé sa considération pour l'Algérie, peuple et gouvernement, assurant que sa mission passée en Algérie s'est déroulée dans de bonnes conditions. Au cours de cet entretien, ont été abordés diverses questions importantes intéressant les deux pays. Joan Polaschik a en outre salué «les efforts du gouvernement algérien pour la promotion de la coopération entre les deux pays ainsi que les facilités accordées à l'ambassade des Etats-Unis». Le renforcement de la coopération entre l'Algérie et les Etats-Unis se trouve être le centre d'intérêt des deux parties. La volonté de ces derniers d'échanger les expériences, notamment sur le plan économique, est notable. En effet, la même représentante US, s'est entretenue il y a quelques jours avec le ministre de l'Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda. En marge de cette rencontre, les discussions ont là aussi porté sur les grandes possibilités que recèle l'Algérie en matière d'investissement. Une occasion qu'a saisie Joan Polaschik pour faire état de la volonté des entreprises américaines à renforcer davantage leur présence sur le marché algérien. Ce qui, selon elle, ne peut être que bénéfique, pour les deux pays. Afin de concrétiser cette collaboration, Mahdjoub Bedda s'est pour sa part engagé à renforcer ce partenariat dans différents domaines, notamment celui de l'automobile, la sous-traitance, les mines, la chimie, la pharmacie ou encore l'agroalimentaire. Le ministre avait indiqué que les compagnies américaines continuaient à afficher un intérêt grandissant pour l'Algérie au regard du potentiel existant. Le rôle du Conseil d'affaires algéro-américain et l'accord cadre sur le commerce et l'investissement (Tifa), qui ont permis d'ouvrir un dialogue constant entre les deux pays, a d'ailleurs été largement mis en avant. Ministère des Affaires étrangères Ayadi nommé nouveau secrétaire général Noureddine Ayadi, désigné jeudi dernier nouveau secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, dispose d'une riche expérience de 34 ans, axée essentiellement sur les grands dossiers stratégiques internationaux qu'il avait gérés. Né à Sétif le 23 juin 1956, Ayadi est diplômé de l'école nationale d'administration (ENA) en 1983. Il a été ambassadeur en Argentine (2005), au Mali (2010) et dernièrement aux Pays-Bas (2015). Il a également servi à l'administration centrale en qualité de directeur des affaires politiques et directeurAmérique Latine. Haut cadre chargé du processus de dialogue inclusif inter-malien, amorcé en juillet 2014, Ayadi a pris une grande part à toutes les étapes du processus de paix et de réconciliation au Mali. De son parcours professionnel, ressort une expérience forte de 34 ans axée essentiellement sur les grands dossiers stratégiques internationaux qu'il avait gérés au ministère des Affaires étrangères, puis à la présidence de la République en tant que chargé de mission, où il a eu à coordonner les travaux du Groupe interministériel chargé du suivi de l'action extérieure de l'Algérie, notamment dans les domaines de la lutte antiterroriste, du crime organisé et de l'immigration clandestine.