Cette nouvelle visite à Alger, «s'inscrit dans le cadre de la concertation permanente et des consultations régulières entre les deux pays». Le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'entente nationale de Libye, Fayez al Sarraj, a indiqué hier que «la visite de travail qu'il effectue en Algérie vise à faire le point sur les derniers développements de la situation en Libye».Dans une déclaration à la presse après son arrivée à l'aéroport Houari Boumediene, il a affirmé que cette visite «s'inscrit dans le cadre des consultations régulières et de la coordination avec les autorités algériennes au sujet de la question libyenne». Les consultations avec les responsables algériens visent «à oeuvrer pour la stabilité et la sécurité de la Libye et de l'Algérie en tant que prolongement les uns des autres». Il a entamé hier, une visite de travail en Algérie. Al Sarraj a été accueilli à son arrivée à l'aéroport d'Alger par le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune. Cette nouvelle visite de al Sarradj à Alger, s'inscrit dans le cadre de «la concertation permanente et des consultations régulières entre les deux pays et permettra de faire le point sur les récents efforts fournis en vue de l'accélération de la mise en oeuvre du processus de règlement de la crise qui affecte ce pays frère et voisin, issu de l'Accord politique du 17 décembre 2015». Le séjour de al Sarradj à Alger sera une opportunité «de réitérer la position constante de soutien de l'Algérie à la dynamique de paix initiée sous l'égide de l'ONU dans ce pays, fondée sur la solution politique, le dialogue inclusif et la Réconciliation nationale dans le cadre du respect de sa souveraineté nationale et loin de toute ingérence dans ses affaires intérieures». Al Sarraj a effectué une visite à Alger au mois de mai dernier pour prendre part à la 11ème réunion ministérielle des pays voisins de la Libye. A l'issue de la rencontre entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar, mardi dernier en France un accord a été adopté. Lors d'un point de presse, le président français, Emmanuel Macron a déclaré: «L'un et l'autre ont acté un accord en vue des élections au printemps prochain.» Cette rencontre intervient après celle tenue en mai dernier à Abu Dhabi, entre les deux hommes. Pour rappel, cette rencontre a eu lieu à Paris, au château de La Celle-Saint-Cloud dans les Yvelines, mardi dernier. Le président français et l'émissaire spécial de l'ONU pour la Libye en la personne de Ghassan Salamé étaient présents lors de cette entrevue qui a duré plus d'une heure. Fayez al Sarraj et Khalifa Haftar se sont mis d'accord sur un cessez-le-feu et sur «la tenue d'élections présidentielle et parlementaires» dès que possible à compter du 25 juillet 2017, peut-on lire dans la déclaration finale. Aucune date ne figurant sur le document officiel, le président français a parlé d'un accord «pour aller sur un processus électoral qui se tiendra au printemps 2018». De leur côté, les pays voisins de la Libye ont prévu également de se retrouver en ce mois d'octobre à Niamey. Leurs efforts consisteront essentiellement à faire en sorte que la Libye ne vole pas en éclats. Dans le contexte actuel, ce n'est déjà pas peu. La Libye connaît depuis près de six ans la persistance des tensions et des rivalités entre plusieurs autorités autoproclamées et milices.