L'émissaire du FLN a réaffirmé que son parti récoltera plus de 80% des sièges lors des prochaines échéances électorales. «Le FLN ne craint pas d'aller vers des élections anticipées en Kabylie. Nous sommes convaincus que notre parti restera la force politique majeure en Algérie», a affirmé jeudi M.Amar Saïdani au cours d'une rencontre régionale des élus de son parti de la région ouest. La réunion qui s'est déroulée à la salle El feth, a été l'occasion pour l'émissaire du FLN de réaffirmer que son parti récoltera plus de 80% des sièges lors des prochaines échéances électorales. Cette affirmation, selon l'orateur, est née de convictions et non d'un constat stérile qui ne traduirait pas la réalité des choses. M. Amar Saïdani qui n'a pas voulu aborder les problèmes que vit sa formation politique à Oran, préférant les placer dans un cadre purement interne au parti, a déclaré que les tensions que connaissent certaines structures de base sont le fait de clans extérieurs au parti qui veulent le déstabiliser et battre en brèche sa cohésion retrouvée. «Nous les connaissons et ils ne nous font pas peur» dira M.Saïdani. Les élections anticipées qui pourraient se tenir en Kabylie ont été évoquées par M.Saïdani qui a insisté sur la confiance des militants en les chances de victoire de leurs candidats. «Nous les aborderons avec sérénité et sans aucune crainte, car nos candidats iront vers leurs électeurs avec un programme cohérent, réalisable et surtout répondant aux aspirations des citoyens». Le président de l'Apn n'a pas voulu dans son intervention aborder les problèmes de l'heure comme la réconciliation nationale ou la polémique autour de l'enseignement des sciences islamiques. Il s'est contenté des sujets relatifs à la vie interne de son parti et aux problèmes que vivent ses élus. D'ailleurs, plusieurs ont évoqué des difficultés rencontrées dans l'exercice de leurs fonctions. Des problèmes liés au statut et aux prérogatives de l'élu qui reste soumis à une autorité, décriée par certains, celle du chef de daïra et du wali. Pour parer à ces contraintes, plusieurs ont proposé des cycles de formation politique et administrative des élus ainsi que la définition des missions de l'élu et du commis de l'Etat que sont le chef de daïra et le wali.