Les résultats du BEF seront connus le 21 juin, a annoncé le ministre de l'Education nationale. M.Boubekeur Benbouzid a effectué, hier, une tournée dans plusieurs établissements implantés à Alger en vue de s'enquérir des conditions du déroulement des examens du brevet de l'enseignement fondamental. Dans une déclaration à la presse, M. Benbouzid a indiqué que les résultats du BEF seront connus le 21 juin prochain, tout en précisant que la nouveauté, cette année, consiste en l'uniformisation de l'examen du BEF qui devient national, après avoir été partagé en deux éditions, l'une pour la région du Nord et l'autre pour celle du Sud. Concernant les nouveaux modes d'admission en 1re année secondaire, le représentant du gouvernement a précisé qu'ils seront «plus stricts» avec l'annulation du système de rachat et l'élévation du coefficient du BEF de 2 à 3. Ces mesures, ainsi communiquées, s'inscrivent dans l'objectif «d'uniformiser les programmes d'enseignement et de réhabiliter le travail pédagogique», a encore déclaré M.Benbouzid. En outre, soulignons qu'une ambiance de retrouvailles, de gaieté et de jubilation s'est fait sentir chez la plupart des élèves en fin de cycle fondamental, rencontrés, hier, dans l'Algérois au sortir de leur premier examen du BEF. Il était exactement 11h 30, quand toutes les campaniles se trouvant au sein des établissements du fondamental aménagés en centres d'examen, l'espace de trois jours, sont sorties de leur torpeur. Elles se sont mises à faire retentir leur son de cloche assourdissant marquant ainsi la fin d'une première matinée de compositions. Presque simultanément, un agglomérat d'adolescents s'est formé devant les portails des établissements sus-cités, à l'exemple du CEM Kacem-Echabbi sis à la rue Noureddine Menani (Alger-Centre), celui du Colonel Amirouche au niveau d'Hussein Dey, ou encore l'école fondamentale Mohamed-Chouiter. Ces adolescents venaient tout juste de répondre aux questions contenues dans les deux épreuves examinées, en cette matinée de samedi, à savoir la langue arabe et l'éducation islamique. Ils formaient des petits groupes de 3 à 5 élèves et discutaient en élevant la voix et en riant aux éclats. Une air de satisfaction était visible manifestement sur leur visage. L'on s'est rapproché de certains d'entre eux pour les questionner à notre tour sur leurs sujets d'examen. «C'était vraiment abordable», nous a répondu sur un ton catégorique le dénommé Fayçal qui se dit, d'ores et déjà, conforté quant à son passage, selon lui, «incontournable» au lycée. Nous quittons Fayçal en lui souhaitant tout de même bonne chance pour l'épreuve de l'après-midi au sujet des sciences de la nature, et nous allons retrouver Leïla qui nous attendait au portail du CEM Mohamed-Chouiter d'El Biar. Questionnée sur ce qu'elle venait de «subir» comme épreuve, Leïla, aux yeux bleus rayonnants et dont le front était à moitié couvert d'une mèche blonde, a eu cette réponse qui n'a pas manqué de susciter notre étonnement. «Les examens de la matinée étaient très faciles à aborder, et je peux vous affirmer que même ceux qui n'ont pas révisé peuvent répondre aisément aux questions», s'exclamait-elle. Bref, la majorité des élèves interrogés étaient du même avis que celui exprimé par Fayçal et Leïla. Tous convenaient pour dire que l'examen de la langue arabe et celui de l'éducation islamique étaient simples comme bonjour!