Talaie El-Hourriet estime que les élections locales annoncées ne sont pas la panacée. Il juge néanmoins opportun de participer à cette échéance électorale. A l'issue de sa réunion mensuelle ordinaire, tenue hier, le parti de Ali Benflis, Talaie El-Hourriet, émet ses réserves quant aux choix opérés par le gouvernement, notamment au chapitre économique. Les membres du bureau politique de Talaie El Hourriet s'inclinent à la mémoire des deux victimes du devoir tombées à Tiaret, et expriment leurs sincères condoléances aux familles et proches des défunts. «Suite à cette douloureuse tragédie, le bureau politique dénonce et condamne fermement ces lâches actes terroristes et salue les efforts de l'Armée nationale populaire ainsi que de l'ensemble des services de sécurité, dans leur lutte contre le terrorisme», rappelle le communiqué du parti. Le chef de file de ce dernier, Ali Benflis, ancien chef du gouvernement, s'inquiète de la situation économique qui prévaut dans le pays et critique «la décision de recourir au financement non conventionnel, adoptée par le dernier Conseil des ministres, et présenté comme la solution idoine à l'effondrement économique actuel. Le Bureau politique a considéré qu'un tel choix «entraînera le pays dans une spirale dangereuse, le recours à la planche à billets mènera inéluctablement à l'explosion des prix, à une incontrôlable dévaluation du dinar et à une inflation galopante» poursuit le communiqué qui indique que les couches sociales les plus vulnérables seront les premières à subir les effets du recours à la planche à billets, lequel «mènera inéluctablement à l'explosion des prix, à une incontrôlable dévaluation du dinar et à une inflation». Le bureau politique considère qu'un tel choix entraînera le pays dans une spirale dangereuse, (...) et mènera inéluctablement à l'explosion des prix, à une incontrôlable dévaluation du dinar et à une inflation galopante».Talaie El-Hourriet estime par ailleurs que les élections locales annoncées ne sont pas la panacée. Il juge néanmoins opportun de participer à cette échéance électorale. Il émet à ce propos des réserves: «elle sera comme les précédentes et portera les marques infamantes de la tricherie politique et de la fraude électorale.»Loin d'être optimiste, le parti poursuit au sujet du climat politique qui prévaut:«l'impasse politique et le délitement et l'immobilisme institutionnel» qui ont généré «l'influence croissante des forces extraconstitutionnelles» sur la décision nationale et «le déplacement de son centre».