«La solution n'est pas dans la polémique et les attaques mais dans le débat et la réflexion pour relever le défi» Le RND, le FLN ainsi que le tiers présidentiel ont tous salué la solution prônée par le gouvernement pour sortir de la crise. Ils ont vivement appuyé le choix du gouvernement. Les chefs des groupes parlementaires au Sénat ont défendu à l'unanimité le recours à la planche à billets pour faire face à la crise. Le Premier-ministre, Ahmed Ouyahia, a eu droit à une séance de soutien et de compliments. Le RND, le FLN ainsi que le tiers présidentiel ont tous salué la solution prônée par le gouvernement pour sortir de la crise. Comme ils ont répondu en force aux critiques de l'opposition quant aux conséquences d'une telle décision sur l'économie nationale. Abdelmadjid Bouzriba, chef du groupe parlementaire RND a soutenu que la planche à billets est la meilleure solution qui se présente avec moins de conséquence sur l'économie nationale. «Le choix de recourir au financement non conventionnel a moins de conséquence que le recours à l'endettement extérieur qui soumet la souveraineté du pays à des pressions étrangères», a affirmé ce chef de groupe parlementaire du RND lors d'une séance consacrée spécialement aux interventions. Ce dernier a salué le recours à l'endettement intérieur pour financer les investissements à condition que cela soit orienté vers de vrais investissements qui vont créer la richesse et l'emploi. Le porte-parole du RND au Sénat estime qu'il faut changer les mentalités et en finir avec les mauvais comportements tout en mettant l'accent sur la nécessité de rétablir la notion de travail. Selon lui, la crise économique interpelle toutes les parties de la société pour relever le défi. Il faut mettre l'intérêt du pays au-dessous de toute considération ou calcul politique. De son côté, le chef du groupe parlementaire du tiers présidentiel, El Hachemi Djiar, a affirmé que le plan d'action du gouvernement représente un important défi puisqu'il vise à concrétiser le programme du président sur le terrain. Tout en mesurant la complexité de la conjoncture actuelle, Djiar soutient que la solution ne repose pas sur l'étude des fluctuations des prix du pétrole. «La solution n'est pas dans la polémique et les attaques mais dans le débat et la réflexion pour relever le défi», a-t-il argumenté en guise de réponse à certains partis de l'opposition qui ont vivement critiqué le choix du gouvernement. Poursuivant toujours dans ce sens, ce dernier a précisé qu'il n'y a pas de solution magique qui permette de dépasser la crise sans conséquences. Djiar a dénoncé les visions pessimistes et les lectures avancées par certaines parties pour créer un climat d'incertitude. Pour lui, le résultat des réalisations faites durant les dernières années sont concrets et personne ne peut les nier. Le porte-parole du tiers présidentiel insiste sur le fait que la réussite de ce plan d'action repose sur la collaboration de toutes les parties de la société. Le chef du groupe parlementaire du FLN, Mohamed Zoubiri lui a emboité le pas. «Nous réitérons notre engagement et notre soutien à la mise en oeuvre du plan d'action du gouvernement», a-t-il affirmé en préambule tout en retraçant le bilan du programme du président. Selon lui, nul ne peut nier les réalisations des dernières années en rejetant les lectures pessimistes faites par certaines parties. Sur la question du financement non conventionnel, Zoubiri a affirmé qu'elle constitue, malgré toutes les critiques, la seule solution pour éviter le recours à l'endettement extérieur. Enfin, le Sénat qui a soutenu à fond la démarche du gouvernement procédera aujourd'hui à l'approbation du plan d'action. Avec l'accord de l'APN et l'aval du Sénat, le Premier ministre est conforté dans ses choix pour mener à bien sa feuille de route.