Toute économie a besoin d'un climat sain et d'une synergie entre les différents acteurs pour qu'elle puisse se fructifier et aller de l'avant. La Chambre de commerce a réuni au niveau de la salle des conférences M'hamed Issiakhem un parterre de ses partenaires autour du thème de «l'exportation et l'exportablité».Ce regroupement vient à point nommé dans une conjoncture économique avec la baisse sensible des hydrocarbures, la dévaluation du dinar et les effets pervers d'une crise qui s'installe dans la durée. Le Club de l'excellence opérationnelle (CEO), un cadre d'accompagnement des entreprises, intervient dans le domaine de l'exportation et l'exportablité. Hier ses cadres étaient présents dans le but de sensibiliser sur l'écosystème de l'entreprise et l'imprégner de la culture de l'excellence, mais aussi, promouvoir l'économie durable. «L'excellence des entreprises est un impératif économique. L'apport indispensable de l'excellence opérationnelle de la performance des entreprises, ainsi que l'exportablité des biens et services pour créer une synergie pour une stratégie économique durable», dira Saïd Babassi, conseil en ingénierie des systèmes d'information, président du CEO. Revenant sur la situation économique actuelle du pays, cet expert dira: «Le climat des affaires n'est pas encore très propice pour l'émergence d'une économie forte. La production d'un fait en mesure d'intégrer le marché mondial nécessite en aval et en amont du cycle de production une activité d'anticipation.» Pour l'orateur, expert international, «toute économie a besoin d'un climat sain et d'une synergie entre les différents acteurs pour qu'elle puisse se fructifier et aller de l'avant. La mise sur les rails d'un écosystème économique viable, vise sur le long terme le développement du mode opérationnel de l'exportablité et de l'exportation hors hydrocarbures».S'agissant toujours du diagnostic de la situation nationale, selon l'expert: «Le constat est amer, Il n'y a pas suffisamment de PME/PMI capables de résister à l'ouverture et à la compétition internationale et de soutenir le développement des grands comptes. Plus de 90% des entreprises algériennes sont des TPE/TPI», est-il constaté. Dans ce contexte économique dominé par la dévaluation du dinar, la chute inexorable des prix des hydrocarbures et la fonte des recettes publiques, les entreprises publiques et privées, ainsi que les différents acteurs de l'économie nationale, sont contraints de recourir à l'exportation de leurs produits. Cette obligation est sujette à la mise en place d'un modèle opérationnel de transformation intégrant les multiples (Motim) aspects d'un écosystème permettant d'influer sur les facteurs endogènes de l'entreprise et de changer positivement les facteurs exogènes.