Il est clair que cette affaire n'en restera pas là. L'homme d'affaires et agitateur public ne manquera pas de lui donner une suite médiatique interminable. Rachid Nekkaz a été pris à partie d'une manière très violente à Paris par un parent de l'ancien SG du FLN, présenté par la victime, comme le fils de Amar Saâdani. Tenant une «perche» avec au bout un smartphone pour s'assurer une diffusion en direct sur Internet, de l'agression qu'il a subie, Nekkaz, le visage plein de sang et l'oeil droit tuméfié s'écriait: «Regardez Algériens le fils de Saâdani, veut me tuer! il veut me tuer. C'est un assassin!». La vidéo de Nekkaz montrait son agresseur, encadré par deux policiers, se cachant le visage. Les images ne laissaient aucun doute sur l'acte lui-même et Nekkaz s'égosillait pendant plusieurs minutes, alertant le voisinage et se donnant en spectacle, certainement très satisfait de l'aubaine de montrer l'agression dont il a été victime. Il faut dire que le même Nekkaz a refusé les premiers soins que l'on voulait lui prodiguer dans l'ambulance pour faire durer le «plaisir» le plus longtemps possible. A l'origine de cette agression, on aura deviné, une énième manifestation de Rachid Nekkaz au bas de l'immeuble, sis à Neuilly-sur-Seine où Amar Saâdani possède un appartement. Selon la vidéo qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux, Nekkaz se trouvait dans la cour de l'immeuble. Il n'était donc plus sur la voie publique, mais dans le périmètre de la propriété collective. Entonnant ses mots d'ordre traditionnels, accusant l'ancien secrétaire général du FLN de corruption et autre détournement de fonds, l'homme d'affaires et «agitateur» public s'est fait surprendre par un grand gaillard, sortant de l'immeuble. Celui-ci lui a vraisemblablement asséné plusieurs coups de poing au visage. Il n'existe pas de vidéo corroborant cette thèse, mais elle est vraisemblable, au regard de ce qu'a filmé Nekkaz durant plusieurs minutes qui ont suivi. Cette agression, pour condamnable qu'elle puisse être, puisque personne n'a le droit de se rendre justice lui-même, n'est pas, osons le mot, logique, surtout lorsqu'on sait l'acharnement systématique de Nekkaz à l'endroit de toutes les personnalités publiques algériennes, possédant des biens immobiliers en France. C'est dire que Saâdani n'est pas la seule victime de Nekkaz, puisque le P-DG de Sonatrach et la fille de l'ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, figurent sur l'agenda de l'homme d'affaires qui, à force d'attirer l'attention sur sa personne, contribue à salir l'image de l'Algérie auprès de l'opinion française. Cela dit, même excédé par ces comportements, le parent de Saâdani a fait une erreur, puisque Nekkaz a la ferme intention de déposer plainte pour agression. Il est clair que cette affaire ne restera pas là. L'homme d'affaires et agitateur public ne manquera pas de lui donner un suite médiatique interminable. Le feuilleton de l'agression contre Nekkaz sera long.