La formation de Amar Ghoul a choisi de jouer la carte des jeunes Les indiscrétions des coulisses de la scène politique locale, ont laissé filtrer plein de surprises pour la wilaya de Annaba. En effet, l'ex-vice-président de l'APW de Annaba, Hacène Fellah est tête de liste du parti de Amara Benyounès, pour l'APW, apprend-on de source très concordante. D'obédience MPA, Hacène Fellah est resté fidèle à sa référence partisane, ce qui explique son retour à la scène politique locale. Signalons que, blanchie par la justice, la candidature de l'homme n'a soulevé aucun problème pour la formation de Amara Benyounès, dont le parti regroupe des candidats potentiels, avec ceux du RND, TAJ et le PT, capables de déstabiliser le vieux parti, le FLN en l'occurrence. Ce dernier qui, convient-il de le rappeler, vit sous la tension des guéguerres et la surenchère. Un constat impactant fortement le Front de Libération nationale (FLN). En dépit du black-out de la Drag, quant à toute communication d'informations sur les listes des différentes formations politiques à Annaba, sous le sceau du travail inachevé, il demeure néanmoins que les informations filtrées de cette instance administrative, font état d'un panel de candidatures partisanes et libres. Le duel électoral, annonce d'ores et déjà la couleur de la campagne, pour les deux assemblées de la wilaya de Annaba. Ainsi, avec la candidature du richissime homme d'affaires, Hacène Fellah, en l'occurrence, le MPA, dont le président oeuvre à préserver sa 3e place parmi les plus importantes formations politiques, va peser de tout son poids pour décrocher le siège de l'APW et rafler le plus de sièges possible dans les 12 APC de la wilaya de Annaba. A Annaba, le MPA se réfère à Me Nabia Chebli, née Bayaza. Cette femme de loi, très populaire à Annaba, étant à son deuxième mandat de députée sous la casquette du MPA, donnera sans doute plus de poids au candidat de son parti, pour le siège de l'APW. Ce dernier n'étant pas inconnu semble être proche des ambitions du MPA. La concurrence ne sera pas aussi facile, face au parti du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le RND en l'occurrence, dont la course vers le siége de l'APW, attire une autre grosse pointure du monde des affaires. Il s'agit de l'industriel Messaoud Dahoui, qui jouit d'une grande popularité au sein des populations annabies, les agriculteurs notamment. L'homme fort pesant de tout son poids, en termes de respect et de crédibilité au sein de la frange des agriculteurs des communes de Chorfa, Berrahal, Oued El Aneb et Treaât entre autres, risque de provoquer un séisme lors de l'échéance du 23 novembre prochain, pour le vieux parti surtout. De son côté, le parti de Amar Ghoul, TAJ, lui aussi est capable de bouleverser les choses, du moment que son candidat premier, pour le siège de P/APW, n'est autre que Nabil Benatia. Un jeune, homme d'affaires, versé dans le bâtiment, mais surtout, un haut diplômé universitaire. La formation de Amar Ghoul a choisi de jouer la carte des jeunes intellectuels. Une référence, voire un critère, de candidatures important pour cette formation politique qui ambitionne le siège de l'APW de Annaba. Ainsi les trois candidats têtes de listes pour respectivement, le Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement populaire algérien (MPA) et TAJ ont, semble-t-il, orienté le choix de leurs candidats vers les personnes riches, pour ne pas dire milliardaires, pour éviter toute équivoque, quant aux dessous de leurs candidatures. En effet, étant les trois acteurs économiques connus à travers le pays, leurs ambitions d'accéder à l'Assemblée populaire de la wilaya ou à l'hémicycle ne sont motivées ni pour de l'argent, encore moins pour plus de notoriété, mais plutôt pour contribuer à la promotion de la wilaya de Annaba, défendre les intérêts des populations annabies en particulier et publics en général. Au sein de toutes les légitimités de candidatures des uns et des autres, le parti du président de la République, le FLN en l'occurrence, évolue dans un climat, le moins que l'on puisse qualifier, de très tendu.