Le parti sera présent dans «348 APC et 19 APW», alors qu'aucune de ses listes n'a été rejetée par les commissions de wilayas. «Les prochaines élections locales, interviennent dans une «conjoncture gorgée de risques et de défis, qui sont pour nous une étape pour l'instauration d'une alternance démocratique», a indiqué à l'ouverture des travaux de son université de rentrée tenue depuis avant-hier, à la Mutuelle des matériaux de construction à Zéralda(Alger). Le FFS participera aux élections locales dans «348 APC et 19 APW», a fait savoir le chargé de la communication du parti, Hassen Ferli. «Aucune liste du FFS n'a été disqualifiée par les commissions électorales de wilayas. En revanche, quelques dossiers de candidature ont été rejetés et que le parti a remplacés», a souligné la même source. L'Algérie aborde l'une des étapes «les plus cruciales de son existence», a fait savoir à cette occasion le premier secrétaire national du FFS. «La situation politique, économique et sociale est délétère», est-il indiqué. «La crise s'accentue de jour en jour; elle est globale, multidimensionnelle et touche tous les secteurs de l'activité nationale», est-il relevé. «Les échecs à répétitions des politiques décidées et menées par le pouvoir de manière unilatérale, propulsent le pays au bord du gouffre. Ce qui suscite un désarroi général et sape le moral de la population, déjà accablée par la cherté de la vie, la pauvreté, le chômage, les inégalités sociales, la hogra, la marginalisation...etc. L'inquiétude et le mécontentement populaire s'exacerbent et se généralisent», peut-on lire également. En une année, trois Premiers ministres se sont succédé à la tête du gouvernement, se disant tous chargés d'appliquer le programme du chef de l'Etat, se vantant d'appliquer des politiques différentes et détenir les vérités absolues mais qui ont conduit à un seul résultat «l'échec». «La crise est toujours là. Elle est palpable. Ses affres et ses retombées sont ressenties de plus en plus par les Algériennes et les Algériens», est-il poursuivi. Cette gestion hasardeuse des affaires de l'Etat lève le voile sur les contradictions d'un système politique «condamné à la disparition». Pourtant, les causes de cette situation sont de notoriété publique: «Un système politique autoritaire, défaillant, illégitime, en panne de perspectives et de vision future pour le pays, un système en déphasage avec les aspirations populaires ne peut que reconduire l'échec», est-il noté. «Le changement et les permutations du personnel au sein du système ne peuvent s'expliquer que par «les luttes claniques ou par les reconfigurations internes qui s'opèrent au sein du système lui-même», estime-t-on. «Quant aux intérêts du peuple et du pays, ils sont renvoyés aux calendes grecques», ajoute-t-on. Il est rappelé que le FFS a voté «non» contre le programme d'action du gouvernement et a considéré le financement non conventionnel comme «une technique qui ne peut être efficace que dans un contexte de gouvernance efficace soumise à la reddition de comptes, à une justice indépendante et à des contre-pouvoirs institutionnels performants». Pour le FFS, «la mobilisation et la poursuite de la lutte pour l'instauration d'un changement pacifique et démocratique dans le pays, reste la seule antidote contre l'obsession du régime de se maintenir». «Nous continuerons de nous opposer avec toutes nos forces aux partisans du statu quo comme nous ne nous laisserons pas emporter par les tentations et les solutions aventurières». Malgré la gravité de la situation, il y a des raisons d'espérer: «Le rejet de la candidature de l'assassin de Ali Mécili nous démontre qu'il est possible de gagner des batailles grâce à notre engagement, notre détermination, et notre mobilisation.» Pour le FFS, «l'affaire Mécili ne sera close que lorsque la justice sera rendue par la condamnation du criminel».