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Oran croule sous les constructions illicites
122 HABITATIONS DETRUITES PAR LES AUTORITES LOCALES
Publié dans L'Expression le 04 - 11 - 2017

La commune agricole de Misserghine a, elle seule, recensé pas moins de 400 constructions illicites, toutes sur des terres très fertiles.
La «clochardisation» rampante de la ville et sa ruralisation continuent à faire l'objet de la traque, quoique tardive, déclenchée par les services forestiers de la wilaya d'Oran. D'autant plus que leur généralisation est tellement phénoménale, d'où la démolition, très récemment, de 122 constructions illicites dressées sur des terres revenant de droit aux services forestiers. Cette campagne ayant eu l'aval du wali d'Oran, a abouti à la verbalisation de 34 personnes n'ayant trouvé rien de mieux à faire que de squatter les biens ne leur appartenant pas en les transformant en assiettes foncières domiciliant les lieux de leurs domiciles. Là est la véritable pathologie qui gangrène le tissu forestier d'Oran à telle enseigne que celle-ci s'est métastasée tout en se généralisant un peu partout dans plusieurs localités de la deuxième capitale du pays, Oran.
La commune agricole de Misserghine a, elle seule, a recensé pas moins de 400 constructions illicites, toutes sur des terres très fertiles. Idem pour les terres nourricières, sises tout près du Hayt Regency, ayant servi de terrain «urbanisé» abritant pas moins de 600 constructions; toutes anarchiques dénaturant l'aspect esthétique de toute la localité. Ainsi, les dépassements orchestrés contre le foncier public ne sont pas près de prendre du recul malgré toutes les dispositions arrêtées. La commune de Bir El Djir, localement appelée «Bir El Djib», est un exemple concret d'une municipalité ravagée par le phénomène. Des sources proches de la question indiquent que «48 affaires liées au détournement sont à tirer au clair dans les prochains jours». Les mêmes sources ajoutent que «la majeure partie des cas recensés est liée aux dépassement perpétrés contre le foncier public». De telles attaques ne sont pas un simple fait du hasard.
Le foncier de la commune de Bir El Djir, connu pour ses terrains fertiles d'antan, continue à faire l'objet de tant de convoitises. Pour cause, le béton et l'urbanisation sauvage font des ravages, notamment à la faveur de la lancinante question liée à la forte demande en matière de logement. Pour sa part, les responsables de l'APC de Bir El Djir, prenant leur destin en main, ont toutefois réussi à régulariser au moins 2550 cas, tous liés à la délivrance des titres de propriété. Dans le sillage d'une telle action administrative, 1000 autres cas sont en attente d'une suite favorable devant émaner des mêmes services. Il s'agit entre autres des lopins de terrains situés dans les sites «de Bendaoud1, Bendaoud 2 et Bendaoud 3, qui seront régularisés», a-t-on appris ajoutant que «tout le contentieux lié à la régularisation administrative du foncier sera élucidé cette année». Tout comme la commune d'Arzew qui a vécu une situation similaire. Dans une investigation faite auparavant, L'Expression a dévoilé 50 affaires, toutes liées au détournement du foncier public. Lesdites affaires ont été portées devant les tribunaux d'Oran.
La machine judiciaire a été mise en branle par les responsables de la capitale pétrochimique d'Arzew après que la ville qu'ils gèrent soit devenue la proie de tous les prédateurs du foncier, en la ceinturant par toutes formes de tôles, bâties par des familles venant de la partie ouest du pays instaurant une république de taudis ternissant l'image de l'entrée est de la wilaya d'Oran. En décidant de la sorte, les responsables municipaux de la «vitrine est» d'Oran ont, à travers leur action, mis le paquet, tout en comptant sur le rôle des représentants de la justice et l'appui du pouvoir politique, en vue de redorer le blason de la plus grande ville aussi bien pétrochimique, qu'industrielle du pays, Arzew. De manière générale, la clochardisation de la ville s'est amplifiée.
Les acteurs principaux d'une telle situation ne sont autres que des charognards venant de tout bord proposant des bidonvilles à des familles en mal de logement. Avant de recourir à l'arbitrage judiciaire, les occupants des bidonvilles, se comptant par plusieurs dizaines de familles, ont été destinataires de mises en demeure provenant des services municipaux les sommant d'évacuer les lieux qu'ils ont squattés. Ce squat a commencé à voir le jour durant les années du terrorisme et s'est généralisé lorsque les pouvoirs publics ont pris des mesures à la hauteur des événements en relogeant le maximum de familles, d'où d'ailleurs la tricherie opérée par plusieurs d'entre elles se faisant passer pour des demandeurs de logements. Ces dernières venant de toutes parts de l'ouest du pays, ont élu domicile sur des terres agricoles et autres lopins de terrains appartenant à l'Etat. Aussi, un tel phénomène a pris de l'ampleur à partir de 2007, à la faveur de l'élan effréné du relogement décidé par les pouvoirs publics dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. Plusieurs centaines de familles, ayant occupé pendant de longues années des habitations de fortune, ont bénéficié d'habitations correctes. D'autres milliers débarquent et squattent les biens publics dans l'espoir d'être relogées.
Le relogement de ces familles a été calculé sur leur simple recensement, à savoir se trouvant dans le besoin d'une habitation convenable. Du coup, des milliers de familles se manifestent en revendiquant «leur droit» au logement.


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