Le secrétaire général du RND En meeting à Constantine, le patron du RND a rappelé avec fierté que «c'est le FMI qui doit 5 milliards de dollars à l'Algérie». Hier, le Centre culturel Al Khalifa était plein à craquer. L'événement? C'est le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, qui est venu animer un meeting dans le cadre des prochaines élections locales. Ouyahia, comme d'habitude, a salué les mérites de cette ville en vantant son développement industriel citant les deux entreprises de construction de tracteurs à Aïn Smara et Oued Hmimime à El Khroub. Il ne manquera pas également l'occasion pour rendre hommage aux patriotes, aux gardes communaux et à l'évidence à l'Armée nationale populaire s'inclinant devant les résultant probants enregistrés chaque jour dans le cadre de la lutte antiterroriste et le crime organisé. Non sans avoir parlé de la menace à nos frontières et l'engagement de l'ANP à préserver la paix et la sérénité. Ce premier chapitre qu'il reprendra plus tard dans son discours a été interféré par sa défense du projet de loi de finances 2018 et la crise économique qui a secoué le pays. Dans ce contexte le patron du RND s'est dit satisfait des mesures entreprises pour faire face à cette crise et surtout d'avoir trouvé des solutions pour éviter de tendre la main au FMI. «C'est le FMI qui doit 5 milliards de dollars à l'Algérie», rappellera Ahmed Ouyahia enchaînant «il n'est pas question d'ajouter à la crise un endettement, ce problème est résolu entre nous». Dans le même contexte, il a déclaré que les projets gelés vont reprendre alors que le programme de subvention touchera les APC dont le soutien financé à 35 milliards de dinars passera à 1000 milliards de dinars, mais aussi le secteur agricole qui sera subventionné à 100%. L'investissement dans l'industrie sera aussi soutenu a estimé Ahmed Ouyahia. Dans son discours qui a duré plus de 50 minutes, il a annoncé que la dette extérieure de l'Algérie est de seulement 1 milliard de dollars. Il évoquera aussi les augmentations qui seront observées dans la loi de finances 2018 qui toucheront selon lui le carburant, parlant d'une légère revue à la hausse des prix. Pour Ouyahia, cette crise qui s'est imposée avec la chute du prix du pétrole a diminué le flux de 50%, elle est néanmoins maîtrisable. Par son optimisme il a souhaité rassurer les citoyens venus en force l'écouter. Il ne manquera pas d'aborder également les attaques de certains politiques qu'il a qualifiés d'artisans pour dire «on répondra à toutes les attaques, en notre qualité de parti politique, de membre de gouvernement ou de pays», Ouyahia faisait allusion à ceux qui revendiquent l'application de l'article 102 et ceux qui veulent impliquer l'ANP dans le jeu politique. Attestant que les 1000 milliards de dollars sur lesquels on s'interroge «sont dans les multiples constructions de logements, d'infrastructures éducatives et culturelles, mais aussi sportives et dans la réalisation de projets». Il a aussi souhaité répondre à ceux qui l'ont traité de raciste pour dire «on voulait préserver la santé et la sécurité du citoyen algérien et on nous traité de raciste et si c'est cela le racisme, on est raciste». Il avait plutôt expliqué que le pays n'était pas préparé à un tel flux de migrants. Ouyahia a saisi l'occasion pour parler des pays frères en guerre avec la complicité, malheureusement de pays arabes comme en Syrie et en Libye. Deux pays complètement détruits à cause d'un printemps arabe dont l'Algérie a été épargnée grâce aux hommes qui veillent sur la sécurité du pays et «certainement Abdelaziz Bouteflika». Au début de son discours le leader du RND ne manquera pas de vanter l'histoire et la culture de Constantine qui pour lui ressemble aux autres capitales de l'Algérie comme Oran et Alger et dont l'image est ternie par un environnement choquant et l'absence d'hygiène flagrante et cela doit changer. C'est le rôle des futurs élus appelés à se soucier de redonner à la capitale de l'Est, la place qu'elle mérite. Dans ce contexte il défendra le principe de la décentralisation de l'administration pour mieux avancer.